On n’est pas à un paradoxe près !

Si l’on exclut le paradoxe du crétois Epiménide, qui connaît le paradoxe de Péto ou, pourrait-on penser plus près de nous, qui connaît même le paradoxe de Condorcet ? A lire l’article “Massive animals may hold secrets of cancer suppression”  (http://www.nature.com/news/massive-animals-may-hold-secrets-of-cancer-suppression-1.12258), il semble que si l’on compare  le volume corporel d’un animal (rapporté à la quantité de cellules) et le pourcentage de survenue d’un processus cancéreux, le paradoxe s’impose comme une évidence. Dans ce type de situation on se trouve confronté à l’apparition d’une fracture entre la vérité/réalité (ce que je constate) et le sens commun (rationalité commune/opinion). Mais ce qui est plus intéressant c’est : existe-t-il réellement un paradoxe entre les deux propositions sus dites ? Pourquoi faudrait-il choisir la doxa contre l’épistêmê ? Il n’existe aucune obligation raisonnable à un tel choix, bien au contraire ! Il n’en reste pas moins vrai que l’homme s’oblige à réfléchir quand il faut le choix du paradoxe, c’est à dire quand il privilégie la doxa à l’épistêmê !

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