Depuis la nuit des temps, ou presque, un ver de la famille des nématodes émet une lumière bleue lorsqu’il est sur le point de mourir (Dying Worms Emit Ethereal Glow, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/36670/title/Dying-Worms-Emit-Ethereal-Glow/), depuis la nuit des temps, mais est-ce vraiment la même, le calmar peut ajuster la lumière qu’il émet de la façon la plus fine qui soit par exemple pour se protéger (Groovy Color, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/36127/title/Groovy-Color/). Deux exemples pour lesquels la nature a trouvé pourquoi et comment faire une lumière colorée avec pigment chez le nématelminthe, sans pigment chez le calmar. Ce n’est que beaucoup plus tard que l’homme admiratif et pour ne pas se sentir exclu, s’est mis lui aussi à fabriquer lumière et couleurs d’abord avec puis sans pigment. Mais c’est la nature qui garde sans conteste la primauté des découvertes dans ce domaine. En effet elle a su attribuer mille couleurs en empruntant mille subterfuges puisqu’en dehors de tout pigment ( (Color from Structure, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/34200/title/Color-from-Structure/) elle réussit parfaitement bien. Elle maitrise à la fois le temps et l’espace des palettes colorées végétales ou animales, et la dynamique ainsi créée rend la couleur vivante. L’homme comprend probablement en partie le pourquoi de ces trouvailles, mais il est encore loin de saisir l’intégralité du comment.
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