L’union fera toujours la force !

Qui n’a pas admiré un banc de poissons dessinant dans une « obscure clarté » des arabesques argentées puis dans la seconde qui suit  changer de couleur en changeant de direction et cela tous ensemble ! Qui plus est, il n’existe pas de chef de troupe ce qui ne répond pas à ces sociétés organisées comme ce que l’on connaît des abeilles où de véritables castes agissent séparément pour le bien de tous. Ce qui est absolument fascinant dans cet article de Cristina Luiggi (Crowd Control, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/36101/title/Crowd-Control/) ce sont les différents champs explorés, allant de l’étude du macroscopique au microscopique, d’une organisation inter-individuelle, à une organisation intra-individuelle. Qu’il s’agisse du banc de poissons, d’un micro-filament, d’un vaisseau sanguin en construction,  d’une bactérie, comme du métazoaire le plus rudimentaire, dans chacun de ces domaines, une action résulte d’une mise en commun de caractéristiques, sommation de singularités ce qui fait s’opposer l’invariabilité en terme de résultat et  la variabilité en terme d’acteurs. Ainsi pourrait-on croire que la nature suit un principe téléologique ce que J. Monod exprimait en parlant de « l’accomplissement du projet téléonomique fondamental – c’est-à-dire la reproduction invariante». Après l’admiration le temps suivant, celui de l’interprétation risque de ne pas être le plus simple !



117 A.
Carrel, L’homme cet inconnu, Paris, Plon, 1949, p. 238.

118 J. Monod, Le hasard et la nécessité, Paris, Seuil,
1970, p. 27.

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