On peut considérer aujourd’hui les routes comme un facteur non négligeable du devenir de certaines espèces. Depuis plusieurs années déjà, on sait que les migrations de l’Erinaceus europaeus (hérisson commun) aussi bien que celles de la Rana esculenta (grenouille commune) sont sources de coupes sévères au sein de ces deux espèces lorsque les uns ou les autres empruntent, pour les traverser, les voies rapides qu’empruntent également les hommes et leurs véhicules . On sait moins, peut-être, que les conséquences sont tout aussi graves pour les hirondelles en particulier, mais que celles-ci ont été en mesure de répondre à cette agression en raccourcissant la longueur de leurs ailes (Evolution Takes a Road Trip, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/35671/title/Evolution-Takes-a-Road-Trip/) ! L’interprétation de cette modification n’est probablement pas univoque, et la route pourrait ne pas être seule en cause. C’est pourquoi il faudrait plutôt parler de la route et de ses à côtés. Mais quoi qu’il en soit, il semble bien que des phénomènes d’évolution adaptatifs soient en mesure de se produire selon des modèles plus rapides que ceux proposés antérieurement et que, de ce fait, le “Struggle for life” reste un puissant moteur !
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