Que sait-on de son cerveau ?

Comme un enfant qui veut savoir comment ça marche, l’homme reste intrigué par la machine qui lui a permis de devenir ce qu’il est devenu au fil des millénaires. Sans prétendre que le cerveau est resté pour lui la boîte noire du magicien, il se situe entre la terra icognita et un jardin des délices. Bien sûr il ne s’agit que de mesurer une activité électrique ce que l’homme sait faire déjà depuis au moins Galvani et son muscle de grenouille. Mais dans le cas présent il s’agit de billions de neurones et de trillions de synapses si ce n’est plus des uns comme des autres de ces éléments. Admettons que les toutes dernières technologies, mises toutes ensemble recueillent “les fameuses informations”, l’étape suivante ne sera pas moindre puisqu’il faudra les décrypter, les interpréter. Dans les 3 mois précédents on a déjà vu paraître plusieurs articles sur ce sujet : le cerveau humain reconstruit en 3D, c’est la bonne taille mais c’est trop statique ! Les cellules allumées du cerveau du zébra fish, c’est dynamique, mais c’est trop réduit ! Il n’y aura vraiment que le cerveau humain pour étudier le cerveau humain car ainsi que le dit l’article “Solving the brain” (http://www.nature.com/news/neuroscience-solving-the-brain-1.13382) : “Think about it … The human brain produces in 30 seconds as much data as the Hubble Space Telescope has produced in its lifetime.” Dans de telles conditions le lecteur moyen a du mal à s’y retrouver ! Pourtant on ne peut nier que l’homme n’a jamais été aussi près de voir se réaliser ce projet qu’il a mille fois mis sur le métier même si aujourd’hui encore, la solution n’est peut-être pas vraiment pour demain.

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