Génial !

De combien de génies le vocabulaire peut-il s’enorgueillir : le vieux daïmon, le génie militaire, le génie civil, le “petit” génie de la famille et pour terminer,  le génie génétique ? Pourquoi ne pas parler du petit dernier pour rechercher dans sa famille ceux de ses membres sur lesquels on peut compter ? Par ordre d’entrée en scène : sélection naturelle et croisement pratiqués par les agriculteurs et les fermiers plusieurs millénaires avant JC, puis très, très, longtemps après, dans les années 1970, arrivée des OGM envers lesquels il est  de bon ton de ne pas s’entendre, eux mêmes suivis des premières souris transgéniques. Quelques décennies plus tard encore, apparition de différentes thérapeutiques selon le même principe comme l’insuline et l’hormone de croissance puis aujoud’hui  selon l’article Tumor-Targeting T Cells Engineered, (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/36994/title/Tumor-Targeting-T-Cells-Engineered/) des cellules souches reprogrammées pour jouer le rôle de cellules T. Quelque soit l’exemple choisi, non représentatif de l’immensité des applications possibles, le but poursuivi a-t-il été autre que celui de venir en aide à l’humanité dans des domaines qui peuvent sembler différents mais qui s’inscrivent tous dans une quête de l’amélioration des conditions de vie en général ? Ce qui représente déjà un progrès différent  du progrès de nature scientiste hérité du XIXe selon lequel le salut résidait dans la maîtrise totale du futur. Bien sûr il n’est pas question d’utiliser ce type de population cellulaire sans avoir acquis des données sur son inocuité vis à vis de l’organisme par rapport à la maladie traitée. C’est toujours la démarche qui a prévalu pour toutes les applications thérapeutiques, et permis, par exemple,  l’utilisation de l’hormone de croissance construite venue plus qu’avantageusement remplacer celle utilisée précédemment dans des conditions désastreuses. On se pose donc la question de savoir pourquoi en ce qui concerne le domaine alimentaire, les opposants réussissent à faire valoir leur point de vue basé exclusivement sur l’éventualité possible et non probable d’effets secondaires délètères. C’est ce type de principe de précaution qui en figeant les connaissances scientifiques et techniques  à un moment devient le fossoyeur des étapes précédentes qui les ont permises. Le schéma est donc le suivant : bienfaiteur hier, hors la loi demain …….

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