Trouver des modifications génomiques nombreuses au niveau des neurones invite à se poser de nombreuses questions (Genetic Diversity in the Brain, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/38095/title/Genetic-Diversity-in-the-Brain/). Parmi lesquelles on peut retenir : existe-t-il d’autres cellules spécialisées au sein d’un autre tissu de l’organisme qui présentent une telle particularité, mais peut-être et surtout quelle en est la signification ? Dans la mesure où ces variations n’existent pas au niveau des cellules progéniteurs de la lignée neuronale (culture) on est tenté de penser qu’elles interviennent dans le court laps de temps de la différenciation neuronale. Par contre il semble difficile d’être affirmatif sur le fait qu’il n’y aurait aucun rapport avec le vieillissement ! Si le rapport avec des susceptibilités individuelles à certaines affections neurologiques pourrait être envisagé, comment passer à l’étape suivante en faisant de cette diversité le support de fonctions telles que l’intelligence ou la conduite. Il faut savoir raison garder et ne pas s’aventurer sur des chemins périlleux même s’ils attirent le chercheur, le psychiatre et le sociologue depuis bien longtemps ! Ne pas revenir au temps de l’anthropométrie criminalistique est un impératif intangible !
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