Tout ce qui ne tue pas rend plus fort

DSCF7227Cette phrase (devenue) culte de F. Nietzsche est aussi le thème que traite B. Cyrulnic lorsqu’il développe le concept de la résilience. S’il s’agit bien de ce que l’on pourrait assimiler à la gestion privilégiée  d’une situation de stress, l’article Triggering Resilience to Depression ( http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/39734/title/Triggering-Resilience-to-Depression/ ) propose une étude expérimentale qui pourrait servir de base matérielle (anatomo-fonctionnelle) à une qualité psychologique. Des neurones bien définis seraient en effet mis en cause dans cette capacité tout à fait particulière qu’ont certains individus de se reconstruire à la faveur de l’expérience du  traumatisme. L’étude a fait appel à la souris chez laquelle on est parfaitement capable de diagnostiquer aussi bien une situation de stress qu’une situation de récupération de bien être au milieu de ses congénères. Ces neurones dopaminergiques ont été localisés dans l’aire tegmentale ventrale (mésencéphale) et tel Mangefeu, le montreur de marionnettes , des expérimentateurs s’activent pour que la souris, comme Pinocchio, agisse/réagisse sans qu’il lui soit donné de savoir ce qui lui arrive ! On a donc aujourd’hui mis un nom sur les cellules responsables, on connait leurs caractéristiques et on sait où elle se situent ce qui permettra probablement une avancée dans le domaine de la  thérapeutique de certains types de syndromes dépressifs. Ce qui est plus exceptionnel c’est que l’on puisse relier explicitement des cellules et la  zone où elle se localisent à un type de conduite humaine.

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