Découverte en 1900, retrouvée par le commandant Cousteau lors d’une expédition en 1976, la machine d’Anticythère pourrait à elle seule, être le sujet de l’article : Wearable submarine to hunt for 2000-year-old computer (http://www.newscientist.com/article/mg22229724.300?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2014-0605-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS&#.U5WVVV1ZpYc). C’est la raison pour laquelle après avoir apprécié à sa juste valeur l’intérêt du mode d’exploration, il est particulièrement intéressant de visionner l’émission proposée par la chaîne Arte en 2012 ( http://www.antikythera-mechanism.gr/events/exhibitions/nam-2012). On y apprend en effet ce qu’est cette machine « extraordinaire » datant de -300 à -200 ans avant JC. Qualifiée de première calculatrice mécanique, il s’agit d’un système complexe de roues dentées auxquelles correspondent des chiffres er des lettres. Les chiffres eux-mêmes se réfèrent au calendrier égyptien, aux périodes orbitales de la terre et de la lune (cycle métonique), ainsi qu’à 223 lunaisons (saros). Le mécanisme était mu par l’homme qui tournait une manivelle et avait pour but de prédire des éclipses essentiellement lunaires ainsi que, par exemple, les jeux antiques. Est-il réellement besoin de connaître le concepteur comme la date de conception ? Ce qui importe essentiellement c’est de reconnaître que la prévalence de la beauté et de l’équilibre du cosmos, dans la Grèce Antique est à la base de ce qu’elle a offert à toutes les civilisations qui lui ont succédé, la démocratie comme la recherche de ce qu’est une bonne vie, l’architecture comme la sculpture, et d’une certaine façon l’ancêtre d’une machine à calculer !
Tags: antique, calculatrice, mécanique