Histoire de carburant

electricite-generaleComment le docteur Frankenstien insuffla-t-il la vie à sa créature ? Mary Shelley imagina déjà que l’étincelle de vie pouvait avoir pour origine l’électricité d’un éclair au décours d’un orage. Plus sérieux sans doute fut la question posée par un physicien de renom, dont le chat n’en fini pas de faire parler de lui. La question était la suivante : qu’est-ce que la vie.  Schrodïnger, puisque c’est de lui dont il s’agit, cherchait en effet à savoir « comment la physique et la chimie pouvaient rendre compte des événements spatio-temporels qui se déroulent à l’intérieur des frontières d’un organisme vivant ». Aujourd’hui, c’est d’une famille de  protéobactéries dont il est question les Desulfobulbaceae, strictement anaérobies qui réduisent les sulfates en sulfites. Découvertes récemment (2012) elles sont responsables de petits courants électriques dans la couche sédimentaire supérieure du plancher des océans. (Meet the electric life forms that live on pure energy, http://www.newscientist.com/article/dn25894?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2014-0707-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS&#.U9Afs-N_uSo). Comme le souligne l’auteur de l’article, il s’agit d’une forme ahurissante de vie puisque ces bactéries se nourrissent directement d’électrons provenant de roches et de métaux. Dans le monde que l’on pourrait qualifié d’habituel, l’énergie passe par la molécule d’ATP, ce qui (très) schématiquement fait appel au  métabolisme des sucres et à l’oxygénation. Ainsi existe-t-il une forme de vie d’une simplicité extrême qui se nourrit d’électrons et qui les excrètent ! Mais ce type d’être est déjà un classique de la science fiction, qui n’étonnerait certainement aucun des lecteurs fanatiques de ce genre de littérature ! Etant donnée l’importance de cette découverte, ne serait-il pas intéressant de reprendre les différents types d‘aliens imaginés pour vérifier qu’ils n’existent pas réellement !

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