Soit une première réflexion de tous les jours (ou presque) : deux jumeaux homozygotes, élevés dans des milieux différents vont progressivement acquérir des caractères qui leurs sont propres au fil du temps, soit une seconde réflexion plus sophistiquée sous forme de métaphore (explicite) : la génétique renvoie à l’écriture des gènes, l’épigénétique à leur lecture. Alors, armés de ces deux entrées en matière, on entreprend la lecture de l’article : Gestational Malnutrition Affects Offspring´s sperm (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/40465/title/Gestational-Malnutrition-Affects-Offspring-s-Sperm/). Après quoi on se dit que, sans le savoir évidemment, la théorie dite du « Naturalisme » dont Zola fut l’un des tenants, trouve un exemple de poids. Peut-être aujourd’hui pourrait-il sembler plus intéressant, dans un premier temps, de se pencher sur certaines des questions posées par l’article, en particulier celle soulevée par la non transmission de la modification qu’a subie le processus de méthylation. Mais dans un second temps, une autre lecture permet de constater qu’une fois encore des idées apparues à l’aube de la révolution technologique trouvent aujourd’hui une part d’explcation. Cl Bernard, A. Comte et H. Poincaré ont oeuvré sinon dans le même sens tout au moins vers un but commun : que tout phénomène puisse être gouverné par des lois invariables, des lois qui sont la façon que le scientifique a d’exprimer le fait scientifique. A la fin du XIX° siècle, du fait de leur nombre encore restreint, on pouvait croire que dans un proche avenir tout phénomène serait à tout le moins en voie de solution. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les faits scientifiques se bousculent, les facteurs se somment, les questions soulevées sont devenues plus nombreuses que celles qui ont été résolues mais c’est aussi la seule façon que l’homme a de survivre.
Tags: épigénétique, naturalisme
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