Lire l’article « Opinion: A Role for Community Science Clubs » (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/40608/title/Opinion–A-Role-for-Community-Science-Clubs/) , c’est aussi s’étonner qu’il puisse avoir été écrit ! Que faire quand il n’y a plus rien a faire n’est certainement pas la bonne question. Il y a en effet toujours quelque chose à faire et la retraite n’est pas synonyme de cessation d’activité mais poursuite d’une activité que l’on adapte. Bien sur ces remarques valent pour certaines classes de la société, essentiellement celles qui ont eu la chance d’exercer l’activité qui leur convenait, qu’elles avaient choisie en connaissance (ou non) de cause, et il s’agit bien d’un monde privilégié, celui des scientifiques, dans l’article cité. Pourquoi donc la question ne se pose-t-elle pas ? Parce que la suite logique, normale à laquelle personne ne devrait se dérober, est la transmission. Toute acquisition doit être transmise. Que serait devenue l’humanité s’il n’y avait pas eu des passeurs de tous styles, de tous genres et dans tous les domaines. L’expression » Mourir le plus riche du cimetière » n’est pas réservée à l’aspect pécuniaire de la richesse, le savoir est tout autant richesse et ne mérite pas d’être enterré avec son propriétaire ! La transmission orale à précédé la transmission écrite mais ne s’est pas éteinte avec l’avènement de l’écriture. L’un et l’autre sont indissociables. Il y a certainement un premier et un deuxième mais pas un second car le premier revient sans cesse. L’important c’est de savoir qu’il y aura toujours quelqu’un pour enseigner et que ce quelqu’un peut parfaitement être soi ! Cet article doit donc être compris comme une piqûre de rappel !
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