A l’heure où l’on a mis en évidence une nouvelle phobie qui peut avoir une certaine importance dans le domaine social, la phobie administrative, on est en droit de s’interroger sur le (s) moyen(s) qui permettrai(en)t de traiter pour le bien de chacun, celui qui en souffre pour que d’autres ne soient pas mis en demeure de prendre la place du phobique. On sait en effet que la phobie est une peur irrationnelle qui se révèle à l’occasion d’un élément déclenchant, véritable stimulus spécifique : ainsi en est-il de l’agoraphobie, de l’arachnophobie comme de l’herpétophobie. Contrairement à la peur qui est une réaction naturelle de défense, la phobie est invalidante. Il n’y a donc pas de honte à en chercher le traitement. Le problème est simplement de savoir si les malades seront d’accord avec la proposition faite dans l’article : Arachnophobia chopped out of a man’s brain ( http://www.newscientist.com/article/dn26483?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2014-1030-GLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS&#.VF9lc10tBYc), puisqu’il n’y a qu’à agir sur le noyau amygdalien. Il existe en effet un circuit de la peur qui a été décrit par Joseph Ledoux (Le « serpent de Joseph LeDoux« [7]1994). Quelques petites vérifications seront peut- être utiles avant l’exérèse systématique du noyau amygdalien des phobiques, mais que tous se rassurent, une solution se dessine …….
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