A la fois état d’inachèvement et état de potentialité maximale, l’enfance est un domaine qui allie/mélange/potentialise une extrême fragilité à une puissance incommensurable dont le résultat sera une construction plus ou moins achevée. Cette période fera toujours (certainement !) l’objet de nombreuses études/recherches tant il est vrai que l’on cherche à expliquer le futur par le présent-passé. Aujourd’hui cette quête requiert la science comme en témoigne l’article Early-Life Stress Affects Telomeres Later (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/47186/title/Early-Life-Stress-Affects-Telomeres-Later/&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=36209199&_hsenc=p2ANqtz-_iWc8pt0GmlWm3THtzT0G9u3F6oEBWovukLKf64L-attLXy21O39YFhGrwvzZRLbbr9ZwgcBYrbJsKGv5LauKSXlwr8g&_hsmi=36209199) ; la science n’est-elle pas garante de l’objectivité de ses méthodes et de la fiabilité de ses résultats ! Dans le cas présent, il existerait un rapport entre les situations de stress vécues/subies au décours de l’enfance et le raccourcissement télomèrique impliqué dans les processus du vieillissement biologique. Ainsi les stress auraient ils une implication différente selon l’époque de la vie où ils se produiraient. Même si la liste des stress possibles n’est pas exhaustive, même si ce raccourcissement télomérique n’a pas été corrélé à l’état de santé ou à la longévité des individus explorés, se pourrait-il que l’on est enfin trouvé un facteur scientifique au naturalisme romantique professé par Zola ?