Un commencement à tout

A l’heure où se pose la question de la définition de l’Anthropocène (Humans versus Earth: the quest to define the Anthropocène, https://www.nature.com/articles/d41586-019-02381-2?WT.ec_id=NATURE-20190808&utm_source=nature_etoc&utm_medium=email&utm_campaign=20190808&sap-outbound-id=CEA2A3270602AEAF7EE5AE4E677D86D5D9C1CFC2&utm_source=hybris-campaign&utm_medium=email&utm_campaign=000_CKN6573_0000013755_41586-Nature-EAlert-08-08-2019&utm_content=EN_internal_30753_20190808&mkt-key=005056B0331B1EE888EF831BEF037191), se pose encore et toujours la question du commencement de tout. Parce que s’il est infiniment intéressant de savoir quelles sont les étapes (et comment les définir) de l’avancée de l’humanité, il n’est pas moins intéressant de savoir comment tout a débuté. Or sur ce point précis, les informations se faisaient attendre jusqu’à (peut-être) la parution de cette récente étude Elusive Asgard Archaea Finally Cultured in Labqui (https://www.the-scientist.com/news-opinion/elusive-asgard-archaea-finally-cultured-in-lab–66264) qui  lèverait un coin du voile concernant le passage du procaryote à l’eucaryote. On imaginait depuis longtemps que la mitochondrie était le résultat d’une endosymbiose entre archée et bactérie et il se pourrait qu’un même mécanisme explique la présence du noyau caractéristique chez l’eucaryote car des gènes de type eucaryote existent chez ces archées d’Asgard (Prometheoarchaeum). Si le succès de la culture de ce procaryote réputée impossible apporte un argument en faveur de l’acquisition par symbiose, elle n’est pourtant pas preuve absolue car l’origine intrinsèque des composants cellulaires est aussi défendue. Comment doit-on faire pour départager deux théories aussi possibles l’une que l’autre ?

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