Un pingouin qui a des ailes pour voler (Over 60 million years ago, penguins abandoned flight for swimming. Here’s how) et un requin qui marche dur terre (‘Walking sharks’ caught on video, astound scientists) ! La nature n’en finira pas d’étonner celui de ses habitants qui parle le plus fort, l’homme. C’est lui, le créateur de l’anthropocène, cette nouvelle ère incluse dans le cénozoïque et qui, si les prédicateurs de l’apocalypse ont raison, pourrait aussi être celui qui y mettra un terme. Pourtant si l’on en croit les études sus citées, il y a soixante millions d’années, les pingouins volaient tandis qu’aujourd’hui les requins Hemiscyllium ocellatum, peuvent grimper sur des récifs et regagner l’élément liquide quand la profondeur en redevient suffisante. Autre merveille, inspirante, l’immortalité possible de la Turritopsis dohrnii qui a la possibilité de redevenir polype avant de reprendre sa forme de méduse (The longest-living animals on Earth). Mais les découvertes n’ont pas encore dit leur dernier mot ! Une méga faune marine vient en effet d’être découverte au fond de l’océan pacifique dont des espèces parfaitement inconnues (‘Gummy squirrel’ found in deep-sea abyss looks like a stretchy half-peeled banana). Ne serait-on donc pas en droit de se poser la question de savoir si toutes ces projections défaitistes ne sont défaitistes que parce qu’elles ne tiennent pas compte (mais le peuvent-elles ?) des échelles de temps consubstantielles aux systèmes évolutifs. Si des extinctions biologiques ont bel et bien eu lieu, à l’évidence aucune d’entre elle n’a été définitive ! La théorie selon laquelle la Terre se comporte comme une entité autorégulatrice (Gaia Theorist James Lovelock Dies at 103) pourrait ne pas être totalement absurde !
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