Nos amis les bêtes

Quelques nouvelles de la nature à déguster sans modération. C’est ainsi que tortues, guêpes, guppies, merles peuvent tout autant nous apprendre que nous ressembler, ce que fait également de façon plus inattendue le champignon (Behavior Brief, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/36377/title/Behavior-Brief/). Plus avancé que l’homme et comblant certains de ses désirs, ce que ce dernier ne peut pas encore faire, l’embryon de la la tortue asiatique  (Chinemys reevesii)  se déplace dans son œuf pour rechercher la température adéquate moyennant quoi “il choisira” d’être mâle ou femelle. Incroyable, non ? L’abeille (Apis mellifera) qui contrairement à la grenouille ne veut pas se faire aussi grosse que le boeuf, essaie de ressembler à l’homme en raison d’une asymétrie cérébrale permettant un fonctionnement plus complexe. Le guppy mâle (Poecilia reticulata) pallie à sa courte durée de vie par l’allongement de la survie de ses spermatozoïdes ce qui bénéficie aussi bien à lui qu’aux femelles, abolissant ainsi une inégalité certaine entre les deux sexes. Quant au merle (Turdus merula) des villes il semble bien souffrir comme l’homme de  l’environnement dans lequel il évolue. C’est le merle des champs qui devrait peut-être inviter son cousin plus souvent. Enfin le champignon (taxon aujourd’hui obsolète) éjecte ses spores au moyen d’une structure qui ressemble à un joint torique utilisé dans les moteurs automobiles. Il est difficile de choisir entre ces deux options :   Epiméthée ayant vraiment oublié l’homme ou la nature prenant un malin plaisir à le ridiculiser ?

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