Finalement, l’homme n’est peut-être pas si mauvais que ça en ce qui concerne la reconnaissance spatiale contrairement à ce que laissait entendre l’article précédemment cité même s’il ne s’agit pas exactement de la même aptitude. De quoi s’agit-il ? L’article Mapping Humans’ Mental GPS, (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/36881/title/Mapping-Humans–Mental-GPS/) reprend un type cellulaire dont il a déjà été question : les cellules de grille (GPS pour tous, 5/11/2012). Ces cellules dont la caractéristique est leur mode de fonctionnement permettent de bâtir une “carte cognitive” de l’espace. Leur description chez le Macaca mulatta (Rhesus macaque) venait rejoindre des descriptions antérieures faites chez différents animaux. Leur existence est confirmée aujourd’hui et elles ont été mises en évidence au niveau de l’hippocampe ainsi que du cortex cingulaire et entorhinal humain. De ces différentes localisations on pourrait argumenter l’existence d’un rapport entre reconnaissance spatiale et mémoire. L’étape suivante serait d’apporter des preuves de ce rapport ce qui permettrait certainement une nouvelle approche de la maladie d’Alzheimer pour que l’homme comme l’écureuil se souvienne toujours de ses cachettes.
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