Au fil des mois et des années, des articles se ressemblent et s’assemblent autour d’un thème devenu consubstantiel au domaine de la recherche, celui de la véracité des résultats que l’on aurait tendance à faire passer par le chas de la seule aiguille qui lui soit adaptée à savoir la reproductibilité de l’expérience menée. L’universalité du thème de l’acte créateur pourrait reposer sur deux questions : “Pourquoi quelque chose plutôt que rien ? “, avec pour corollaire “Mais quel est donc le responsable ? ” Dans la mesure où il est toujours aussi difficile de répondre à ces deux questions, on imagine pouvoir montrer/démontrer que l’homme pourrait bien se retrouver (selon l’expression actuelle) en position de responsabilité dans la seconde des deux propositions. Et c’est sans doute une des raison pour lesquelles les recettes de fabrication de cellules souches toti/pluripotentes fleurissent de façon accélérée. Dans les premiers temps (en réalité pas si anciens) la recette se devait de comporter une pincée de facteurs de différenciation. Quelques années plus tard, il ne suffirait plus que de forces physiques qui correctement appliquées pourraient suffire. C’est pourquoi, facteurs de stress (02/2014), matrice extra cellulaire (03/2014) puis aujourd’hui cytosquelette avec ses microfilaments d’actine (Reprogramming Redux, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/41713/title/Reprogramming-Redux/) sont les différents acteurs d’une épopée sans fin (?). Si l’expérience, avec ses résultats, est reproductible la preuve est faite que le facteur est le bon. Mais comme les bons facteurs s’accumulent, la simplification n’est plus de mise et le responsable s’éloigne !
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