Aujourd’hui ce se serait tout autant “…. Car vous ne m’épargnez guère …” que “… Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés …” Hommes et/ou bêtes dans une même galère, c’est ce dont traite une courte revue (certainement incomplète), A Race Against Extinction, (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/41532/title/A-Race-Against-Extinction/), que l’on pourrait également sous titrer par “Où l’on apprend que …”. Depuis longtemps l’homme sait qu’il doit se méfier de certains animaux porteurs de germes et virus pour lesquels il existe une transmission inter espèce. Le plus connu de tous, peut-être, le virus de la rage, maladie mortelle contre laquelle Pasteur a totalement ignoré le principe de précaution….(” Mais je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…”) Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, si des espèces peuvent être en voie de disparition, elles ne sont pas les seules à être vectrice, l’homme est tout à fait apte à faire de même. Mais là aussi, il ne s’agit pas réellement d’une nouveauté. Il est pratiquement certain que l’homme en introduisant des germes pathogènes ignorés de certaines populations du continent américain a non seulement soumis mais aussi éliminé les populations indigènes. Entre l’homme et l’animal les liens tissés sont anciens, plus ou moins harmonieux selon les époques. Mais l’un ne va pas sans l’autre, et à celui qui est capable d’apporter des remèdes revient le devoir de protéger l’autre. Sans professer l’idée selon laquelle l’homme serait le seul vrai prédateur, il convient qu’il soit celui qui doit réparer parce qu’il sait le faire.
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