Descartes, La Mettrie, même combat, mais surtout une façon pas si éloignée d’appréhender l’homme aujourd’hui dans l’espoir de savoir lui venir au mieux en aide. Si l’éthique est venue s’interposer entre le chercheur et son sujet pour éviter que ce dernier ne devienne objet, l’idée maitresse reste bien qu’il faut s’adresser à un système aussi proche que possible de ce que l’on tente d’étudier. La technique aidant, il n’est plus impossible de fabriquer des modèles réduits d’organes humains à partir desquels il n’est plus impossible de pratiquer tout type de réparation requise par tout type d’effet délétère obtenu par tout type d’apprenti sorcier (Biodefence researchers seek ‘Homo chippiens‘, http://www.nature.com/news/biodefence-researchers-seek-homo-chippiens-1.16936?WT.ec_id=NATURE-20150219). Ainsi « l’homo chippiens« , pourrait-il prendre place dans le genre homo, après l’homo sapiens. Aujourd’hui encore fractionné il ne remplira totalement sa fonction que lorsque tous les modèles réduits pourront être reliés en réseaux eux-mêmes interconnectés pour se rapprocher le plus possible de ce que des siècles d’une évolution « naturelle » ont mis en place. La grande question reste toujours de savoir si la Technique est indispensable pour nourrir le Progrès et nombreux sont ceux qui craignent tout de cette association qu’ils auraient plutôt tendance à qualifier de diabolique tel Fukuyama dans la « Fin de l’Homme ». Pourtant la créature de Frankestein a peut-être moins de beaux jours devant elle qu’elle n’en a eu !
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