Transmissibilité

carac_photo_1Si l’homme de la rue a pratiquement abandonné le concept de  l’anthropocentrisme, en même temps que celui du géocentrisme, après Copernic, et surtout Galilée, auquel on attribue le célèbre « E pur si muove « , il n’en reste pas moins vrai que l’on est en droit de se poser la question de savoir s’il a également abandonné le concept d’anthromorphisme quand on relève dans cet extrait de l’article : Quid d’une transmission par voie respiratoire et/ou aéroportée du virus ? ( http://www.jim.fr/medecin/actualites/evenements/e-docs/ebola_quid_d_une_transmission_par_voie_respiratoire_et_ou_aeroportee_du_virus__148235/document_actu_pro.phtml) «  » Une grande majorité de spécialistes du virus Ebola considèrent cependant que la probabilité d’une mutation offrant au virus la possibilité de se transmettre par voie aérienne demeure extrêmement faible. Récemment, la revue Nature, sur la base de l’expertise de nombreux chercheurs estimait même une telle évolution « hautement improbable ». Principale raison : le virus Ebola ne nécessite pas un tel changement pour se montrer déjà fortement redoutable.« Sa méthode de transmission est déjà terriblement efficace » remarque ainsi William Schaffner, expert en maladies infectieuses à l’université de Vanderbilt qui remarque encore qu’aucune mutation aussi radicale n’a été observée jusqu’alors en virologie. Il ajoute que, jusqu’à aujourd’hui, l’hypothèse d’un tel mode de transmission n’a jamais eu besoin d’être invoquée pour expliquer certaines contaminations. « Tout ce qui se passe maintenant peut être facilement expliqué par des transmissions de personne à personne, via un contact corporel. Nous n’avons pas besoin d’évoquer quoi que ce soit d’autre », conclue le spécialiste «  ». N’est-il pas impressionnant de lire encore aujourd’hui qu’un agent infectieux n’a pas besoin d’une mutation qui améliorerait son pouvoir délétère puisqu’il est déjà suffisamment redoutable pour l’homme tel qu’il est. On croit encore entendre ces anciens, pas si anciens en fait, qui affirmaient qu’un agent bactérien n’avait pas intérêt à détruire l’organisme dans lequel il s’était introduit puisque cela entraînerait de ce fait sa propre disparition ! Anthropomorphisme quand tu nous tiens !

 

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