Une impossible mesure

imageriemedicaleLes techniques d’imagerie du corps humain vont se succédant et se complétant de telle sorte que l’une ne disparait jamais au profit d’une seule autre. Néamoins il en est une qui fait rêver tous ceux qui ne l’utilisent pas, à tel point même qu’on serait tenté de lui prêter des qualités qu’elle ne possède peut-être pas. L’Imagerie par Résonnace Magnétique (IRM) puisque c’est d’elle dont il s’agit, est en train de devenir l’appareillage de référence dans la mesure de la douleur. S’il s’agit là d’un sujet éminemment médical, son domaine en est néanmoins étendu, puisqu’il couvre également celui du législateur, du juge, et de l’éthique. Si l’on prête beaucoup plus attention à la douleur aujourd’hui qu’hier, si l’on n’est pas forcement adepte du “tu enfanteras de la douleur”, ou de la rédemption dans les mêmes conditions, il n’en reste pas moins vrai qu’il n’est pas toujours facile de savoir quoi faire devant celui qui se plaint, d’où l’Idée de mesurer la douleur. Si de petites reglettes de mesure ont fait leur apparition et sont déjà utilisées,  on sent combien il serait préférable d’obtenir une mesure qui reflète l’objectivité et élimine la subjectivité. Et c’est là où intervient l’IRM en majesté, (A sore thing, http://www.nature.com/news/a-sore-thing-1.16975?WT.ec_id=NATURE-20150226, Neuroscience in court: The painful truth, http://www.nature.com/news/neuroscience-in-court-the-painful-truth-1.16985). Ces deux articles sont à lire avec attention, le second complétant le premier surtout en ce qui concerne l’importance d’une attitude circonspecte devant des résultats non publiés, des échantillons insuffisants. Et même si l’on pense qu’une image obtenue fait fi de l’environnement psychologique du sujet, on a pu démontrer qu’il n’en est rien. Que la société sache attendre et ne veuille pas aller plus vite que les violons en l’occurence les spécialistes des neurosciencces.

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