Archive for mai, 2020

Pour aller mieux

jeudi, mai 28th, 2020
Et si les espaces verts favorisaient le développement cérébral des ...

Naturopathie : « la Naturopathie est un ensemble de pratiques visant à aider l’organisme à guérir de lui-même, par des moyens exclusivement naturels. Elle repose sur une théorie selon laquelle la force vitale de l’organisme permet à celui-ci de défendre et de guérir spontanément. Elle consiste donc à renforcer les réactions de défense de l’organisme par diverses mesures d’hygiène (diététique, jeûne, musculation, relaxation, massages, thermalisme, thalassothérapie, etc.) aidées par les seuls agents naturels (plantes, eaux, soleil, air pur, etc.), un traitement médical ne devant intervenir qu’en cas d’urgence. »(définition Larousse Médical). La délicate question concernant cette définition concerne l’ambiguité soulevée par l’association de deux termes essentiels : ” défense et guérison spontanée” insuffisamment contrebalancée par les derniers termes “un traitement médical ne devant intervenir qu’en cas d’urgence“. On a mis en évidence depuis plusieurs années déjà les rapports entre neurohormones et système immunitaire. Aujourd’hui on voudrait en savoir plus sur le pourquoi et le comment des bienfaits de la Nature Interactive : How Does Nature Influence Human Health? (https://www.the-scientist.com/infographics/how-does-nature-influence-human-health-66927?utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2020&utm_medium=email&_hsmi=88430221&_hsenc=p2ANqtz-8YK0o2QZyNemT1VT_LcD3ah22MBu9LOs7ffP_uZSUme8R3ollzTeGCMUwxMS-dDdKZ63MeR1j–Kemh5ItEKnHuQHmZg&utm_content=88430221&utm_source=hs_email). On y traite des arbres, des oiseaux, de l’humus et de la société sur la base d’expériences mais aussi d’interrogatoires rétrospectifs quand l’étude s’adresse spécifiquement à l’humain, ce qui est plus difficile pour la gente ailée où les micro-organismes telluriques. Si les bienfaits sont évidents est-on en mesure d’évaluer les méfaits liès à leur absence ? En d’autres termes, la nature est-elle un simple catalyseur c’est à dire qu’elle ne modifie pas le résultat final ou bien est-elle un élément indispendable à ce résultat : le bien être par/avec amélioration des défenses. Ceci n’est pas une QROC : question écrite précise permettant d’évaluer une réponse concise et également précise, mais une QCM : questionnaire à choix multiple.

Le dilemme

jeudi, mai 21st, 2020
Quel est le stade de jugement moral des chefs politiques québécois ...

Le tact fait partie des cinq sens et l’avoir ignoré est aujourd’hui particulièrement mal venu. Car il est évident qu’il n’en a pas été tenu compte depuis quelques mois déjà. La distenciation aurait dû être expliquée à ceux qui ont parfaitement nié l’importance que ce sens tient dans la vie de l’homme, mais peut-être n’étaient-ils pas au courant. On ne peut pas tout savoir ! Un articlce est là pour le rappeler Losing Touch: Another Drawback of the COVID-19 Pandemic, il faut espérer qu’il n’est pas trop tard déjà pour certains. Pourtant tout au long de l’histoire de l’homme nombreux sont ceux qui se sont servis de l’importance de cette perception en jouant de l’isolement des individus qu’ils voulaient contraindre. Sans aucune notion concernant la complexité de la physiologie de ce sens, ils en avaient néanmoins appliqué le principe que l’on peut résumer en un schéma d’une simplicité extrême : toucher—>système immunitaire, soit enore : absence de toucher=baisse des défenses immunitaires. Or s’il est bien un état que l’on aimerait ne pas modifier dans le sens d’une diminution c’est bien la résistance de l’individu lorsque celui ci est agressé. Ce n’est qu’une facette des effets de la distenciation dite sociale alors qu’elle n’a rien de social ! Il y en aura d’autres qui s’inscriront toutes dans des questions éthiques parmi lesquelles : la docrine du double effet et le dilemme du tramway selon Ph. Foot. On peut également lire l’article Opinion: The Isolated Scientist

Surface ou profondeur ?

samedi, mai 16th, 2020
Darwin : ce n'est pas une histoire de singe - Afis Science ...

Dans son ouvrage “Au delà des gènes : ce que la biologie révèle sur nous, notre monde et nos rêves” (PPUR Presses polytechniques, 10 déc. 2012 – 184 pages) Gottfried Schatz rapporte que Ch. Darwin (1859) aurait écrit dans une lettre au botaniste J.D. Hooker “… supposer que la vie était apparue dans un petit étang chaud …”, mais il ajoutait “que c’était un pur non sens de penser actuellement à l’origine de la vie “. La question de l’auteur cent cinquant plus tard est devenue “.. et si le petit étang chaud de Darwin était en réalité l’eau bouillante dun cratère …“. Et aujourd’hui si aucune réponse n’a encore été apportée à la question de cette origine, on en continue pas moins d’avancer sur le chemin. Après l’eau bouillante voici venu le temps de la roche basaltique de 33 à 104 millions d’années, dans les profondeurs océanes. Mieux dans certains cas les chercheurs ont retrouvé de la vie dans de l’eau vieille de millions à plusieurs milliards d’années (Inside Deep Undersea Rocks, Life Thrives Without the Sun, Deep life (but not as we know it)). De l’espace et de l’eau il n’en faut pas plus pour s’installe la vie, il n’y a plus qu’à transformer la photosynthèse en radiolyse, ce n’est pas le plus compliqué ! Rien donc n’empêche d’envisager la possibilité que la vie ait débuté sous terre, pour se frayer secondairement son chemin, ce qui ouvre de nouveau des hypothèses pour la présence de vie extra terrestre. Reste à régler le problème d’une temporalité probablement différente entre les profondeurs et la surface si l’on imagine un début souterrain vers une externalisation seconde. Mais qu’elle soit profonde ou en surface, le problème non réglé reste encore et toujours celui de l’apparition elle-même ! Ferait-on du surplace ?

J’ai la mémoire qui flanche

mardi, mai 12th, 2020
Marie Helène RIAMON à la mémoire courte ! - roannepassionnement

Longtemps considéré comme un organe totalement dépourvu de tout renouvellement cellulaire, le cerveau a récemment changé de camp et se retrouve comme (pratiquement) tous les autres, fier de montrer qu’il existe une zone plus particulièrement dédiée à cet effet. Ce ne fut pas sans mal effectivement que put être démontrée la présence d’une neurogenèse dans le cerveau humain adulte (Neurogenèse adulte chez l’humain : la fin d’une polémique ?, https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/aux-frontieres-du-cerveau/neurogenese-adulte-chez-lhumain-la-fin-dune-polemique-0) localisée au gyrus denté de l’hippocampe. On sait par ailleurs depuis beaucoup plus longtemps (Rudolf Virchow, 1846) qu’il existe une population cellulaire dite gliale (glie pour glue pour colle ! ) comportant elle-même deux types que leur taille fit tout d’abord distinguer au temps de la morphologie : certaines sont de grande taille, c’est la macroglie, d’autres de petite, c’est la microglie, jusque là tout est parfaitement logique. Mais les petites n’appartiennent pas à la famille des grandes car se sont des macrophages. Aujourd’hui parmi les acteurs en présence, on choisira des neurones qui se renouvellent et des cellules qui n’en sont pas mais qui vivent à côté. Pour faire bonne mesure on se posera la question de savoir s’il ne pourrait pas exister “quelque chose” entre la matérialité des cellules et la virtualité de la mémoire. En d’autres termes peut-on adosser la mémoire à des cellules ? Réponse :How Immune Cells Make the Brain Forget. Parce que se sont des macrophages ces cellules seraient en capacité de “grignoter” certains souvenirs ! Mais la neurogenèse elle même ne serait pas exempte d’implication dans ces phénomènes d’oubli (What Do New Neurons in the Brains of Adults Actually Do?). Il est vrai que la mémoire est complexe et puisqu’il existe des mémoires, pourquoi ne pas effacer de plusieurs façons !

Souvenirs, souvenirs …

mercredi, mai 6th, 2020
Mind-mapping : apprendre à organiser ses idées | Dessiner avec le ...

Souvenirs et mémoire, lire et relire H. Bergson mais aussi prendre des nouvelles des dernières études sur le sujet pour revoir à la lumière des résultats les propos du philosophe. Car celui-ci n’avait pas et de loin, ignoré les connaissances contemporaines de neurophysiologie dans ce domaine. Celle dont il est question ici, c’est la mémoire épisodique celle que convoque Proust avec sa madeleine, souvenir autobiographique dans sa composante temporelle. Après la découverte (2005) des neurones en grille mettant en évidence un codage spatial, on pense normalement à chercher un codage temporel. C’est le sujet de l’article Feature: How Time Is Encoded in Memories. Sans tenir compte du nombre, de la complexité des expérience, de la nécessaire coopération de chercheurs venus d’horizons différents, deux points sont à retenir. La démarche actuelle comparable à celle que rappelle H. Bergson à savoir l’intérêt de la prise en compte de la symptomatologie clinique qui complète et explicite la recherche fondamentale, ce qui serait bon de ne jamais oublier. La perception du temps dont on sait qu’elle n’est pas la même, et de loin, en fonction des conditions du vécu, or cette subjectivité serait inscrite dans un type cellulaire qui lui serait dédié ? Selon Saint Augustin “Qu’est-ce donc que le temps? Quand on me le demande pas je le sais mais dès qu’on me le demande et que je tente de l’expliquer, je ne le sais plus”. Le dernier exemplaire du Scientist peut être consulté pour approfondir le sujet (Making memories, The fundamental cognitive process is revealing itself to science, https://www.the-scientist.com/magazine/issue/making-memories-37-4?utm_campaign=TS_eTOC_2020&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=87391293&_hsenc=p2ANqtz–02I9PYHLIaoxyG-P6bgBhwG647xH98CpVui2SuabYbpSzJZ149Q4cm3Ywq6dDeRRtUUNBeBoDbvxlxBNJVz-dvU5K_Q&_hsmi=87391293)

Ἥρων ὁ Ἀλεξανδρεύς

samedi, mai 2nd, 2020
Machine Learning Deep Learning ia intelligence artificiel robot

Héron d’Alexandrie, dont on sait pas grand chose (il aurait vécu au I° siècle ap J.-C) aurait créé des automates mus par l’eau. Il aurait en particulier réalisé une machine qui pouvait ouvrir automatiquement les portes d’un temple. Qu’une machine reproduise une action humaine sans participation active de l’homme et c’est la signature de la toute puissance de l’esprit sur la matière. Depuis la techné s’est considérablement améliorée mais le concept est rigoureusement identique : se faire remplacer par une machine. Ces dernières sont de plus en plus performantes d’autant que, qualité suprême, elles ont été dotées de la capacité d’apprentissage. Maintenant la question est la suivante : “Que va-t-on leur faire faire ?” Voici deux applications possibles : l’une aide, Social Cognition in the Age of Human–Robot Interaction (https://www.cell.com/trends/neurosciences/fulltext/S0166-2236(20)30073-4?dgcid=raven_jbs_aip_email) , l’autre espionne, Robot ‘spy’ gorilla records wild gorillas singing and farting, because nature is beautiful (https://www.livescience.com/singing-gorillas-uganda-pbs.html?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=9160&utm_content=LVS_newsletter+&utm_term=3192375&m_i=bj_Yswk%2BokwJvVaxzogDnwxYdjAJZ1cg7xFHnW3Gq4TxqbXASiwHQgke8_Scuc6bvpL74wxZH844RSbUUuD77tQ8Wkp%2Bs1Qbe6K4%2BrIbbx). Comme le précise le premier article “…des robots dotés de capacités sociales de plus en plus sophistiquées…” et dans le second “…ce merveilleux moment magique où il y avait ce beau va-et-vient entre notre gorille espion et le bébé gorille…”. Versant utopie, on dira donc que “Tout est bien dans le meilleur des mondes”, versant dystopie on demandera “Quelle sera la prochaine étape de leur autonomisation ?”