Voici les lois de la robotique parues en 1942 « Première Loi : un robot ne peut nuire à un être humain ni laisser sans assistance un être humain en danger. Deuxième Loi : un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par les êtres humains, sauf quand ces ordres sont incompatibles avec la Première Loi. Troisième Loi : un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’est pas incompatible avec la Première ou la Deuxième Loi. » Quatre vingt deux ans plus tard, deux articles invitent à se pencher sur la robotique du XXIème siècle. Car un des problèmes majeur est celui qui concerne la « confiance » que l’on peut ou non accorder, que l’on est en droit on non d’accorder à cette entité. La réponse pourrait sembler loin rien moins que simple à la lecture de ces deux articles parus presque simultanément : ‘Master of deception’: Current AI models already have the capacity to expertly manipulate and deceive humans, mais aussi, The AI revolution is coming to robots. Le premier présente des systèmes d’IA passés maitre dans la l’art de la tromperie, et ce même au niveau de jeux de société, ce qui laisse présager une incontestable capacité de nuisance. Le second au contraire insiste sur le versant positif de l’IA insufflée dans la robotique qui semble alors plus proche de celle conçue par Isaac Asimov. Néanmoins pour se faire une opinion, il ne devrait pourtant pas être impossible de se référer à la remarque selon laquelle « Ce que l’avenir nous réserve dépend de qui vous le demandez« . En effet l’IA (le robot) n’est pas moteur premier non mu tel que professé par Aristote mais but de la technique humaine telle que conçue par Heidegger.
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