Archive for janvier, 2016

C’est quand même une curieuse idée !

dimanche, janvier 31st, 2016

640labwarsOyez, oyez, dans l’optique d’une concordance des temps assumée avec la sortie du dernier opus de Star Wars, voici le  dernier jeu scientifique qui fera (peut-être/certainement !) fureur dans peu de temps le Lab Wars (Simulating Scientific Sabotage, For Fun, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/45200/title/Simulating-Scientific-Sabotage–For-Fun/) où comment mettre en place un sabotage dans le monde de la science. Ruiner une réputation, calomnier, falsifier pourquoi même ne pas aller jusqu’à l’empoisonnement de la personne  (faut-il s’arrêter en chemin ?), toutes les actions sont possibles pour que chacun puisse tirer on épingle du jeu et se sortir vainqueur de toutes les chausses trappes tendues par l’autre ! Chercher qui a tué” le capitaine Moutarde avec une corde dans le petit salon” ne relèverait donc pas de la vraie vie tandis que chercher à éliminer un confrère s’inscrirait au contraire parfaitement dans la réalité quotidienne des laboratoires. Si les scientifiques ne sont pas des saints, pas plus que la population(en général) du reste, on se demande quelles sont les unités scientifiques que les concepteurs du jeu ont fréquentées (Caezar Al-Jassar and Kuly Heer, Lab Wars, http://www.lab-wars.com/#!how-to-play/cf5y) pour que leur vienne cette idée pour le moins farfelue ! Heureusement ce jeu n’est pas réservé qu’aux seuls chercheurs, tout le monde peut y jouer, ce qui diminue “un peu” la stigmatisation (à laquelle on aurait pu penser) d’une certaine catégorie d’individus. Et puis pour en minimiser encore la signification, le titre ne  porte-t-il pas la mention “For fun” ! Ouf, tout est bien qui finit bien.

Il y aurait-il doute et doute ?

vendredi, janvier 29th, 2016

ConsciouslyCompententPeople4-300x101Doute fondateur ou doute destructeur, voila la question que l’on est en droit de se poser à la lecture de l’article, Found out (http://www.nature.com/news/found-out-1.19232?WT.ec_id=NATURE-20160128&spMailingID=50563385&spUserID=MjA1NTExOTM5MgS2&spJobID=843636789&spReportId=ODQzNjM2Nzg5S0). Le doute fondateur serait plutôt la version cartésienne tandis que le doute destructeur serait plutôt celle du mythe de l’imposteur. Mettre en doute toutes les connaissances en commençant par douter des perceptions sensibles permet d’installer le cogito. Ainsi la preuve de sa propre existence fonde-t-elle la possibilité d’une certitude à partir de laquelle la reconstruction devient possible. Mais selon son concepteur, la recherche et la pratique du doute ne sont peut-être pas à mettre entre toutes les mains ” … Épistemon : Je pense qu’il est très dangereux de s’avancer trop loin dans cette manière de raisonner …” (Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome XI.djvu/362, https://fr.wikisource.org/wiki/Page:%C5%92uvres_de_Descartes,_%C3%A9d._Cousin,_tome_XI.djvu/362)  certains esprits fragiles  pourraient y laisser toute leur raison. C’est à ce point qu’intervient le syndrome de l’imposteur (IMPOSTOR PHENOMENON (IP) , Pauline Rose Clance, http://paulineroseclance.com/impostor_phenomenon.html), qui exprime la peur de la réussite (pourrait être rattacher au fantasme masochiste) imposant au sujet l’idée d’une escroquerie qu’il se doit de masquer à l’inverse de l’effet de surconfiance (effet de Dunning Kruger, Unskilled and unaware of it: how difficulties in recognizing one’s own incompetence lead to inflated self-assessments, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10626367), ce que l’on pourrait traduire par : l’incompétent se surestime, le compétent se sous estime, d’où la prescription  suivante :  sachez et vous pourrez raisonnablement douter !

Comment devenir Superman !

mercredi, janvier 27th, 2016

Marvel-groupIl ne faut surtout plus croire à toute réclame du type “Comment devenir Superman en X leçons“,  car il vient d’être démontré  qu’il faut au contraire faire confiance à l’expression mathématique “il faut et il suffit” (expression signifiant  l’équivalence ( <=> ) entre deux propositions A et B). En effet, “il faut et il suffit” que celui qui a inscrit cette finalité dans son projet de vie soit selon, People with These 7 Genetic Mutations Have “Superpowers” (http://thescienceexplorer.com/brain-and-body/people-these-7-genetic-mutations-have-superpowers) possesseur de sept mutations génétiques portant sur les os, le cholestérol, la douleur, le sommeil, le VIH, le paludisme et pour finir l’activité musculaire. Sans couvrir l’ensemble des déficiences pouvant affecter l’humain, ces sept mutations proposent un individu qui se moquerait d’autant plus de possibles fractures osseuses  qu’ il ne ressentirait aucune douleur, ses performances sportives n’auraient pas de limite d’autant qu’il pourrait les pratiquer sans repos, il serait exempt de deux des affections majeures dans le monde, quant à son  alimentation, il s’en rirait n’ayant plus aucune raison de choisir entre un régime méditerranéen ou un autre ! Si l’on excepte le fait qu’une densification osseuse extrême ainsi qu’une analgésie soient réellement souhaitables, il ne faut ni croire ni espérer qu’un individu puisse être porteur de l’ensemble de ces mutations ; il n’est du reste pas dit qu’il serait viable ! D’où à imaginer que tous les “super héros”  soient une invention des Marvels Comics, il n’y a qu’un pas. Pourtant on pourrait aussi s’émerveiller de ce qu’ils aient imaginé des performances humaines dont on vient de découvrir le substratum biologique !

Des inconnus dans la maison !

lundi, janvier 25th, 2016

insectes-dans-la-maison-2-26273668Que n’a-t-il pas été dit sur les méfaits des arthropodes grands et petits logés dans quelques duvets, tapis et autres accessoires de la maison au regard de la santé de ceux qui les habitent. Ainsi différents types de pièges, fumigations et plus récemment aérosols voire “Destructeurs électriques d’insectes” ont-ils été mis au point pour assurer à l’homme un habitat exempt de ces intrus. Aussi cette publication, Arthropods Abundant in American Homes publication (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/45143/title/Arthropods-Abundant-in-American-Homes/) si elle se retrouvait sur les réseaux sociaux sèmerait elle un vent de panique ! Heureusement comme il est peu probable que cet écrit ( article original, Arthropods of the great indoors: characterizing diversity inside urban and suburban homes, https://peerj.com/articles/1582/) devienne un best seller aussi bien aux États Unis qu’en Europe l’inquiétude n’est pas de mise. On peut néanmoins regretter cet état de fait car il n’est jamais inutile de prendre conscience que la communauté vivante ne ressemble pas au régime de la communauté réduite aux acquêts (régime matrimonial associé en France aux mariages célébrés depuis le 1er février 1966, dans le cas, le plus fréquent, où il n’y a pas de contrat de mariage) puisque ce sont mises en place depuis la nuit des temps, de véritables associations entre l’homme et son environnement. Ainsi apprend-on qu’on a dénombré jusqu’à  62 familles d’arthropodes et 93 morpho espèces par foyer(correspondant à une divergence ancienne, mais non distinguables d’un point de vue morphologique). Ils peuvent être résidants sédentarisé tout autant que de passage et en vacances, tandis que seulement de six à douze pour cent d’entre eux sont réellement nuisibles. Alors si l’on va vers la définition d’un biome intérieur, on est aussi sur la bonne voie pour reconnaître que la nature est une et indivisible !

Ami, ami !

vendredi, janvier 22nd, 2016

5570005-Mains-de-l-homme-et-le-singe-de-jonction-Mixed-Breed-entre-Chimpanz-et-Bonobo-20-ans-devant-un-fond--Banque-d'imagesOn connaît l’adage selon lequel il faut savoir choisir entre “Boire ou conduire”, peut-être ne serait-il pas non plus inutile d’en envisager un autre. Il ne s’agit en fait que d’une toute petite conséquence de la vie en société. Deux études récentes posent une question dans le cadre de la société des chimpanzés,  Chimpanzees Trust Their Friends (http://www.cell.com/current-biology/abstract/S0960-9822(15)01431-1) et Chimps Share Microbes When Socializing (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/45090/title/Chimps-Share-Microbes-When-Socializing/) ; ce que l’on pourrait aussi résumer par : la confiance et le germe ! La cause première, sans laquelle la question n’aurait même aucune raison d’être posée,  c’est donc le fait (prouvé) que le chimpanzé construit des relations de confiance inter individu, créant de ce fait deux domaines qui ne s’interpénètrent pas, puisque des échanges se font dans le premier pas dans le second. Mais si échanges il y a, il sont schématiquement de deux types : matériels et non matériels. C’est le premier qu’il convient d’envisager sans pour autant négliger le fait que des chimpanzés savent construire autour d’eux un espace particulier  où se reconnaissent ceux qui s’apprécient. Donc, reconnaître son ami amène à manifester certains signes qui passent plus ou moins par le contact physique et c’est à ce niveau que se font certains échanges comme par exemple des échanges de germes. Comme le souligne le premier article et c’est ce qui est “extraordinaire” c’est que le chimpanzé comme l’homme (à moins que ce ne soit, l’homme comme le chimpanzé : évolution vous avez dit évolution !) accepte d’encourir un refus lorsqu’il est dans la démarche d’établir un lien de confiance avec l’autre, ce qui amène à considérer qu’un microbiome échangé  entre “copains  et de ce fait devenu comparable, n’a plus qu’une valeur anecdotique !

Savoir choisir son régime!

lundi, janvier 18th, 2016

SATINFO_N_125_Page_42_Image_0002Que sait-on aujourd’hui de l’implication de certains types de régime sur le microbiote intestinal, celui dont on re-découvre toute l’importance.  Il se pourrait,  que les régimes pauvres en fibres en particulier,  ne soient pas dénués d’effets en ce qui concerne cette flore saprophyte qui a lié avec l’homme  des relations anciennes de réciprocité dans le sens altruisme  (Gut Microbes Need Fiber, Too, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/45069/title/Gut-Microbes-Need-Fiber–Too/). En fait, on ne sait pas encore avec exactitude l’influence de ce manque de fibres sur la flore humaine, mais on montre que celle-ci transposée chez la souris se modifie dans le temps en fonction du régime puisqu’on en constate les effets au niveau des générations ultérieures. Or cette association s’est mise en place il y a des dizaines de millénaires et d’un seul coup d’un seul, comme par un coup de baguette magique, on supprime à la flore intestinale ce avec quoi elle cohabite ! Surprise totale, que faire ? La réponse risque de prendre du temps pour être parfaitement adaptée. Ira-t-elle plus vite que lors de son installation première ? Combien de générations de flore intestinale seront-elles impactées avant qu’un nouvel équilibre soit fonctionnel pour le meilleur des deux parties ? Il persiste néanmoins une lueur d’espoir, l’effet est réversible, mais bien sûr il s’agit toujours de la souris ! Pour que l’on ne dise plus jamais que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, dans ce domaine comme dans d’autres, peut-être enfin faudrait-il qu’ils prouvent leurs connaissances à propos de ce dont ils parlent en évitant que cela prenne autant de temps que de reconstituer sa flore intestinale !

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J’aime la galette …

vendredi, janvier 15th, 2016

 

tess1… Savez-vous comment ? La comptine ici rappelée n’évoque pas les difficultés rencontrées lors de son partage comme en témoignent ceux qui sont désignés-volontaires pour découper puis distribuer en toute équité une galette, une tarte, une pizza … aux différents commensaux d’une table. Heureusement, certains se penchent sur ce problème pour apporter une aide scientifique à ce problème régulièrement prégnant. Cerise sur le gâteau (expression on ne peut mieux adaptée !) non seulement les parts seront égales mais qui plus est elles seront parfaitement inattendues signant l’originalité de l’officiant ! Il n’y a qu’à (Mathematicians invent new way to slice pizza into exotic shapes, https://www.newscientist.com/article/dn28743-mathematicians-invent-new-way-to-slice-pizza-into-exotic-shapes/?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2016-1401-GLOB&utm_medium=NLC&utm_source=NSNSAL) suivre les mathématiciens qui se sont appliqués à tout faire pour réponde à la demande de ceux qui apprécient particulièrement partager une composition culinaire ronde salée ou sucrée en bonne compagnie. Pour autant il ne s’agit pas vraiment d’un jeu de société puisque l’exercice s’appuie sur une étude mathématique sérieuse (Infinite families of monohedral disk tilings, http://www.joelhaddley.co.uk/University/pdf/mono_disk.pdf) portant sur une géométrie dont on a peu entendu parler, le PAVAGE POLYGONAL (http://www.mathcurve.com/polyedres/pavage/pavage_polygonal.shtml). Même si l’intérêt de la découpe ainsi obtenue se limite à la dégustation de la pizza ou de tout gâteau salé ou sucré qui s’y apparente, bienvenue dans un nouveau monde, celui de la tessellation ! 

Résurrection

mardi, janvier 12th, 2016

L3_439_enveloppe_corporelleEncore un élément  à verser au dossier de l’histoire du passsage de l’unité à la multiplicité, How Multicellularity Arose (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/45031/title/How-Multicellularity-Arose/) résumant l’article  Evolution of an ancient protein function involved in organized multicellularity in animals (http://elifesciences.org/content/5/e10147). S’intéresser à cette étape, c’est progresser sur ce long chemin qu’est l’évolution mais en taisant une étape antérieure déterminante, celle de l’apparition même de l’unicellulaire. Des hypothèses les plus folles, mais dont certaines se verraient recevoir des confirmations, ont toujours été émises au cours des siecles d’études sur l’origine de la vie. Ce qui est amusant c’est que l’ on aurait facilement tendance à évoquer l’ailleurs : ainsi la vie serait-elle venue d’une autre planète, ou plus raisonnablement la mitochondrie serait elle, l’expresion d’une symbiose entre cellule et un organisme étranger ! Quoiqu’il en soit, lorsque l’on s’intéresse au passage de l’unicellulaire au pluricellulaire, ce qu’il faut envisager, c’est le comment de la division cellulaire par rapport au voisinage, c’est à dire la mise en place et le maintien de la cohésion, étape indispensable à la synergie fonctionnelle. Ce que l’on connaît déjà c’est l’importance de l’orientation du fuseau mitotique dans la cellule. La nouvelle pièce, c’est une protéine  ( GK) qui  par son domaine de liaison (GK protein-interaction domain) lie les chromosomes (durant la mitose) à la face interne de la membrane cellulaire de telle sorte qu’il y a à la fois séparation des deux cellules filles mais dans le même temps formation d’une structure organisée. La méthode utilisée dite  “Reconstruction des séquences ancestrales ou résurrection” (http://desdevises.free.fr/Adaphyl/Adaptation_et_Phylogenie/Documentation_files/Ancestral_Sequences.pdf) représente un véritable outil de paléontologie adapté à la biologie fonctionnelle. Ainsi (une fois encore) se confirme le principe selon lequel  “l’étude du passé explique le présent“, ou encore   “couper les racines d’un arbre c’est le vouer à la mort“.

Assemblage vivant

dimanche, janvier 10th, 2016

imagesL’étude des assemblages vivants permet de ne pas vraiment quitter l’exploration de ce domaine de la coopération envisagé précédemment. Qu’ils s’expriment à l’échelle macroscopique aussi bien qu’à l’échelle microscopique ils posent encore et toujours ces deux mêmes questions du pourquoi et du comment. Il s’agit en réalité de cette question qui hante sinon toute, tout au moins une bien grande partie de l’humanité : quel point de départ assigner à la VIE. L’article, The physics of life (http://www.nature.com/news/the-physics-of-life-1.19105?WT.ec_id=NATURE-20160107&spMailingID=50403822&spUserID=MjA1NTExOTM5MgS2&spJobID=840817500&spReportId=ODQwODE3NTAwS0) est à ce titre intéressant par les voies d’abord concernant ce problème de l’active matter que l’on pourrait traduire (peut-être incomplètement) par “matière active“. Lorsque se mettent activement en place des formes, peut-on établir des correspondances au sein de ce processus entre  des oiseaux grégaires et des molécules ? Il est certain que déboucher sur la création de la vie à partir d’une ancienne théorie mécaniste pourrait plaire à certains mais peut-être il y a-t-il encore loin de la coupe aux lèvres en ce qui concerne l’universalité du processus en question ! Si les équations du modèle de Viczek (http://physique.unice.fr/sem6/2011-2012/PagesWeb/PT/Fils/mod_vic.html) ne sont pas à la portée de tous et de chacun, il n’en reste pas moins vrai qu’un certain trouble intellectuel aurait tendance à s’installer devant les résultats obtenus en laboratoire et ce trouble ne peut être que fécond ! Peut-être une autre façon d’enviager “Le hasard et la nécessité”.

Transversalité

mercredi, janvier 6th, 2016

220anesL’éducation nationale devrait se réjouir de l’article All Together Now (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/44760/title/All-Together-Now/) alors que cette vénérable institution prône tout l’intérêt d’une approche transversale, d’un décloisonnement entre disciplines. Il s’agit en effet d’en faire un principe général tout à fait digne d’être appliqué à d’autres champs qui pourraient sembler totalement différents comme une nouvelle technique de suppression et d’insertion des gènes (La modification de l’ADN à la portée de tous, http://www.larecherche.fr/savoirs/palmares/technologie/modification-adn-a-portee-tous-01-01-2015-197966)et l’adoption de mesures pour ralentir le réchauffement global. Cet article s’appuie, en fait, sur  un autre, The Evolution of Cooperation (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/44901/title/The-Evolution-of-Cooperation/)  exemple du phénomène de coopération pris dans le monde animal des fourmis,bien connu du grand public pour “son travailler ensemble”. Mais ce qui permet de revenir au premier article c’est cette notion que la coopération est en réalité un processus très largement partagé dans la nature, qu’il s’agisse du monde animal comme du monde végétal. L’idée de base est que le passage de l’unicellulaire au pluricellulaire traduit un phénomène de coopération tel que chacun y trouve son avantage ;  ainsi a-t-on créé le concept de biologie coopérative qui n’exclue pas, néanmoins, un certain degré de similitude génétique. Cette interprétation proche de celle qui aborde la similitude entre l’organisation de l’atome et l’organisation du monde des planetes  n’est pas sans rappeler la recherche de cette harmonie chère aux anciens. L’homme n’a toujours pas changer ses aspirations profondes : atteindre le beau et l’harmonieux à travers la nature pour en faire une philosophie de vie.