
Ou bien encore « A qui la faute ? » Il se pourrait bien que les moines copistes du moyen âge aient fait des émules (sans le vouloir !) à l’ère de l’IA. Ne leur arrivait-il pas de faire des erreurs de transcription en recopiant les manuscrits qui leur étaient confiés ? Ce pourrait être aujourd’hui une explication à une anomalie relevée dans les courbes de mortalité et que l’on aimerait bien être en mesure d’expliquer (New Study Questions Wether Death Rate Level Off in Old Age, https://www.the-scientist.com/news-opinion/new-study-questions-whether-death-rate-levels-off-in-old-age-65264?utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2018&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=68563686&_hsenc=p2ANqtz-8Jw8nKSrXdkvabA3K99rJBSAOs338k0sB8YX_U8CqwlfTPgL-gGF86mcezh866y-NGSNBhfrQB6v0KiwYoVtZBZrsIcg&_hsmi=68563686 ). Pour les démographes une question en effet se pose au vu et au su des courbes de mortalité qui affichent un plateau à partir d’une centaine d’année. Deux hypothèses (fort éloignées l’une de l’autre !) se font face : 1°) en accord avec certains modèles étudiés, mouche ou vers, le vieillissement humain marque le pas après cent cinq ans, 2° il s’agit tout simplement d’erreurs sur les dates de naissance et/ou de décès. La bataille fait rage depuis plusieurs décénnies. Dans la première hypothèse, si le vieillissement s’arête, la mort n’est plus théoriquement inévitable (ou alors très, très très tard). Dans le second cas, il faut s’adresser aux officiers d’état civil. Dans quel sens faut-il interpréter les neuf cent soixante neuf printemps de Mathusalem ?