L’origine des mythes est un domaine largement exploité et qui fait appel à de nombreuses approches devenues au fil des temps plus scientifiques que romantiques. Parmi les questions soulevées il en est une qui concerne l’universalité de certains d’entre eux devenus symboles et dont l’expression pour d’autres encore, pourrait même remonter au paléolithique supérieur par le moyen de couleurs dont la signification reste encore un mystère. Parmi les figures universelles, il en est une qui a traversé les âges et coule plus que jamais des jours heureux, il s’agit du dragon (Dragons: A Brief History of the Mythical, Fire-Breathing Beasts, https://www.livescience.com/25559-dragons.html?utm_source=ls-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=20190414-ls). De tous les temps et adoptant toutes les formes “imaginables”, il se caractérise néanmoins pas une ambiguïté majeure pour une unicité d’action. Bon et gardien ou méchant et grand prédateur, il ne sait faire qu’une seule chose, se battre. Reste sa qualité de cracheur de feu (Can Any Animal Breathe Fire Like the Mythical Dragon? https://www.livescience.com/65227-can-animals-breathe-fire-like-dragons.html?utm_source=ls-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=20190421-ls) peu vraisemblable. Pourtant l’idée d’extrapoler n’est pas loin quand on connait des animaux qui projettent par certains de leurs orifices des substances nocives pour leurs adversaires. Voici deux donc deux articles récents centrés sur des animaux certes imaginaires mais dont l’actualité témoigne de l’intérêt qu’ils suscitent. Il est vrai que le bien, le mal, les combats ne rentrent certainement pas dans le cadre de l’obsolescence programmée !
Archive for avril, 2019
Mythe universel ?
mardi, avril 23rd, 2019Des épines dynamiques !
lundi, avril 15th, 2019En 1906, Golgi et Cajal eurent l’insigne honneur de partager le prix Nobel de physiologie ou médecine. L’association de leurs deux noms n’allaient pourtant pas de soi de prime abord puisque le premier, défenseur de la théorie réticulaire permis (par sa coloration éponyme) au second de développer la théorie neuronale ! Tous les deux signaient ainsi le début d’une grande aventure dans laquelle les acquisitions techniques tenaient le premier rôle. Les dendrites et ses épines à l’image de la membrane cellulaire et sa structure se mirent à occuper une place de choix quand les descriptions statiques furent remplacées par la connaissance de leur “dynamisme” . Ainsi la membrane simplement bicouche lipidique devint-elle mosaïque fluide et de simples excroissances cellulaires montrèrent-elles leur capacité à changer de forme et à se renouveler. Cette dernière capacité est étudiée comme témoin de modifications physiologiques ou du rôle de substances chimiques. C’est le sujet de l’article How the Brain Changes on Ketamine: A Live Animal Study (
https://www.the-scientist.com/news-opinion/how-the-brain-changes-on-ketamine–a-live-animal-study-65727 ) Tout changea quand la biologie transforma des structures figées en structures dynamiques. De même que la toute récente photographie du trou noir a pu mettre une image sur ce qui n’avait jamais été vu, de même il a pu être mis en image l’état de stress par ses modifications structurelles. L’image est partout, elle a rôle de preuve indiscutable tandis que dans le même temps elle n’a jamais été aussi fragile. Aujourd’hui l’éternelle jeunesse du portrait de Dorian Gray n’est qu’affaire de logiciel.
Climatologie et société : exemple
lundi, avril 8th, 2019Ce n’est pas nécessairement être climatosceptique que de chercher à explorer les variations climatologiques que la terre a eu à supporter au cours des temps passés. Ces recherches sont d’autant plus appropriées qu’elles ne peuvent être appréhendées que par les conséquences devenues preuves de leur impact. Ainsi en est-il en particulier de cette période dite “petite âge glaciaire” pas si éloignée de l’ère moderne par rapport à l’époque de la disparition des dinosaures (The Day the Dinosaurs Died,
https://www.newyorker.com/magazine/2019/04/08/the-day-the-dinosaurs-died?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=60c7885996-briefing-dy-20190403&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-60c7885996-43241421 ) qui serait survenue il y aurait quand même soixante six millions d’années ! Beaucoup plus près donc, se situe un changement climatique dont l’intérêt réside dans son implication sociétale (How the Little Ice Age Changed History,
https://www.newyorker.com/magazine/2019/04/01/how-the-little-ice-age-changed-history?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=150bb441b6-briefing-dy-20190404&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-150bb441b6-43241421 ). Mais l’article est intéressant en ce qu’il fait de l’homme un acteur permanent et relativise de ce fait son rôle aujourd’hui. S’il est impliqué dans le réchauffement, il ne le fut pas moins dans le refroidissement ! Responsable aujourd’hui comme hier ne l’excuse pas mais ne fait pas non plus de lui cet être démoniaque tel que montré du doigt. En fait il reste pareil à lui même !