On ne le dira jamais assez, l’homme ne voit le monde qu’à travers SON image, incapable qu’il est d’avoir trouver des mots appropriés à d’autres règnes que le sien ! Ainsi en est-il du vocabulaire employé dans l’article Prokaryotes Are Capable of Learning to Recognize Phages. Et donc, des organismes unicellulaires, dépourvus de noyau, on la faculté d’apprendre à reconnaître des virus spécifiques de bactéries. On parcourt un monde du petit, et même s’il ne s’agit pas de l’infiniment petit, le procaryote dépourvu des organites spécifiques de l’eucaryote, est pourvu de la capacité d’identifier. Mais il ne faut pas se méprendre, le système qui lui apporte cette fonction, repose sur des récepteurs de reconnaissance. Il existe différents types de récepteurs mais de façon très générale, un récepteur, peut être assimilé à une serrure sur laquelle fonctionne une clef. : la bonne clef initie un message spécifique. Ce message sera suivi d’effet(s) selon une suite de réactions en cascades. Comme l’aurait dit un célèbre fabuliste » … savoir quoi ce n’est pas l’affaire, Ni de quel juge l’on convint … » ce n’est pas tant l’étude des similitudes des protéines structurelles des systèmes de défense des procaryotes et des eucaryotes qui interroge, encore que pour les scientifiques l’intérêt soit réel (!), mais la pauvreté des mots adaptés et donc disponibles dans le domaine scientifique. On pourrait se poser la question suivante » Utiliser le langage courant aide-t-il à comprendre ce qui n’est pas courant ? » Mais il est plutôt vraisemblable que fidèle à lui-même depuis la nuit des temps, l’homme soit resté autocentré : s’il sait que la terre n’est pas le centre du monde, il est resté celui autour duquel tout tourne, d’où un langage anthropocentré !
Archive for août, 2022
Quand manquent les mots !
samedi, août 27th, 2022ONIROLOGUE : un métier d’avenir
vendredi, août 19th, 2022Il existait plusieurs mots en grec ancien pour le mot français « rêve ». C’est le plus ancien « ὄναρ » lui-même à l’origine de « ὄνειρος » , qui est a donné naissance aux mots de la famille du terme « onirique ». En fait « ὄναρ« , c’est le songe nocturne, celui que les dieux offrent à l’homme comme outil de médiation, c’est un message divin. L » « ὄνειρος » est animé, c’est la personnification de l' »ὄναρ« . Comme on peut le constater, dès l’antiquité le rêve n’est pas une entité simple puisqu’il se rapporte à un message personnifié. Mais qu’il ne soit pas simple peut être considéré comme normal, puisqu’il reproduit de façon plus ou moins altérée ce que vit l’homme lorsqu’il est éveillé. Le sommeil n’a-t-il pas été qualifié de « petite mort », ce qui est par ailleurs tout a à fait logique quand on se souvient qu’Hypnos, dieu du sommeil était frère jumeau de Thanatos, dieu de la mort. Quoiqu’il en soit, il fallait bien que le sommeil et ses rêves servent à quelque chose et c’est une des raisons pour lesquelles il fut le sujet d’études dans bien des domaines dont le domaine scientifique en particulier par le biais des enregistrements électro-encéphalographiques dont les chats furent les premiers « bénéficiaires » dès 1958. N’en déplaise, une fois encore à Descartes et son animal machine, il se pourrait bien que le sommeil des animaux partage beaucoup de caractères communs avec celui de l’homme. Si personne ne s’étonne que le chat ait servi de modèle dans l’étude du sommeil chez l’homme, c’est maintenant le chemin inverse qui s’écrit quand c’est le sommeil des animaux qui interroge sur leur faculté de rêver (When Animals Dream/https://irishtechnews.ie/when-animals-dream-by-david-m-pena-guzman/, Sweet dreams, spidey: Arachnids experience REM sleep, and may even dream) à l’instar de cette capacité humaine qui ne lui serait donc pas réservée en propre !
Elle sait prendre son temps !
jeudi, août 4th, 2022Un pingouin qui a des ailes pour voler (Over 60 million years ago, penguins abandoned flight for swimming. Here’s how) et un requin qui marche dur terre (‘Walking sharks’ caught on video, astound scientists) ! La nature n’en finira pas d’étonner celui de ses habitants qui parle le plus fort, l’homme. C’est lui, le créateur de l’anthropocène, cette nouvelle ère incluse dans le cénozoïque et qui, si les prédicateurs de l’apocalypse ont raison, pourrait aussi être celui qui y mettra un terme. Pourtant si l’on en croit les études sus citées, il y a soixante millions d’années, les pingouins volaient tandis qu’aujourd’hui les requins Hemiscyllium ocellatum, peuvent grimper sur des récifs et regagner l’élément liquide quand la profondeur en redevient suffisante. Autre merveille, inspirante, l’immortalité possible de la Turritopsis dohrnii qui a la possibilité de redevenir polype avant de reprendre sa forme de méduse (The longest-living animals on Earth). Mais les découvertes n’ont pas encore dit leur dernier mot ! Une méga faune marine vient en effet d’être découverte au fond de l’océan pacifique dont des espèces parfaitement inconnues (‘Gummy squirrel’ found in deep-sea abyss looks like a stretchy half-peeled banana). Ne serait-on donc pas en droit de se poser la question de savoir si toutes ces projections défaitistes ne sont défaitistes que parce qu’elles ne tiennent pas compte (mais le peuvent-elles ?) des échelles de temps consubstantielles aux systèmes évolutifs. Si des extinctions biologiques ont bel et bien eu lieu, à l’évidence aucune d’entre elle n’a été définitive ! La théorie selon laquelle la Terre se comporte comme une entité autorégulatrice (Gaia Theorist James Lovelock Dies at 103) pourrait ne pas être totalement absurde !