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Charité bien ordonnée …..

mercredi, août 21st, 2019

Ou encore “On n’est jamais si bien servi que par soi-même”. On   pourrait penser que la modestie est au nombre des qualités de ceux qui habitent le monde scientifique, or il semble plutôt que pour un certain nombre de ses habitants cet épithète ne puisse être accolé au substantif qui les définit comme le montre une récente étude (Hundreds of extreme self-citing scientists revealed in new database, https://www.nature.com/articles/d41586-019-02479-7?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=721392e502-briefing-dy-20190820&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-721392e502-43241421).

On pourrait être en droit de se poser deux questions :  le scientifique peut-il être modeste et si oui, doit-il l’être ? Mais une première constatation s’impose : tous les scientifiques ne sont pas identiques. Ainsi n’existe-t-il pas un scientifique standard mais des scientifiques et s’il convient de refuser les approximations, le problème n’en devient que plus complexe ! Quand ces “scientifiques” ont besoin de voir leurs travaux suffisamment cités (même par eux-mêmes ) pour améliorer les conditions de leur exercice, on peut y voir une perversion de la société dans et pour laquelle ils travaillent. Car si leurs profils diffèrent leur but est unique ; celui de la recherche de la connaissance même si les moyens d’y parvenir ne sont pas identiques. Cette connaissance ne leur appartient pas et le partage en est indispensable. Ce phénomène de l’auto référence (au quel il ne faut certainement pas adhérer) ressemble plus à une contrainte qu’à un choix personnel et n’a certainement rien à voir avec une auto suffisance inhérente à la personne du scientifique.

Un autre déterminisme ?

mercredi, novembre 9th, 2016

98647446_oDéterminisme : succession d’événements répondant au principe de causalité du passé et des lois de la physique. Définition à laquelle on apporte généralement la précision suivante à savoir la distinction entre un déterminisme restreint et un déterminisme universel. Dans le cas présent il s’agirait plutôt du premier que du second puisqu’il concerne celui qui régit la trajectoire d’un chercheur dont on apprécie la trajectoire scientifique (Predicting Scientific Success, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/47423/title/Predicting-Scientific-Success/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=37052455&_hsenc=p2ANqtz–YE0Sf5BHnr9rswYlCjQd2gS0kToUtXkymCg49iAi0qeRWNVsJ6s2NfNxjLS5lWodRdO3Hawok5MomCvJoQBmiuflsyg&_hsmi=37052455). En fait il ne s’agit ni plus ni moins que d’un étiquetage qualitatif d’un individu au regard d’une publication qu’il a fournie à la communauté à laquelle il appartient. Plutôt que la boule de cristal, parfois soumise à certains errements, il serait en effet plus simple de suivre les conseils dispensés dans l’article sus nommé. Ainsi a-t-on mis à jour un niveau d’impact constant Q, soit à reconnaître que le bon chercheur est tout aussi bon en début qu’en fin de carrière, mais également que son meilleur article peut intervenir n’importe quand au décours de son parcours. Il semble bien dés lors d’une part qu’il soit difficile de choisir le bon cheval pour sa future équipe et d’autre part qu’il est inutile de nourrir trop d’espoir en soi !