Elle appartient à la classe des Electrophoridae ou Gymnotidae, du genre electrophorus : c’est un poisson d’eau douce, l’anguille électrique. Elle appartient à la classe des Insecta du genre Abeille Européenne, l’abeille mellifère. La première se caractérise par sa capacité à produire des décharges électriques à partir de plaques électriques situées dans la partie postérieure. Isolément une anguille peut émettre des décharges atteignant 860 volts mais elles peuvent aussi se regrouper jusqu’à cent individus entourant leurs proies (Electric eels can supercharge their attacks by working together). Une dizaine suffira à étourdir les heureux élus grâce à une décharge de 8600 volts ! L’anguille électrique suit donc, sans la connaître, la loi universelle d’additivité des tensions dans un circuit en série. L’abeille mellifère possède un microbiote intestinal, ce n’est pas vraiment étonnant. Ce qui l’est plus c’est qu’il influe sur le CHC (hydrocarbures cuticulaires) permettant d’identifier des individus hostiles (Honeybee Microbes Shape the Colony’s Social Behavior). Ainsi le microbiote joue-t-il un rôle dans la biologie sociale de l’abeille dont on connaît depuis longtemps la vie en colonie avec ses trois castes. L’éthologie animale est loin d’avoir livré tous ses secrets, sa complexité est plus la règle qu’une quelconque simplicité.Est-on pour autant autorisé à parler de culture animale comme on parle de la culture humaine (D.Lestel, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Lestel) comme on parle de la culture humaine ?