En réalité il n’y a pas dans ce domaine les anciens et les nouveaux ! Un troll reste un troll, c’est à dire un personnage « malveillant », voire même « dangereux » pour l’homme. A l’évidence le terme n’a pas été choisi au hasard puisqu’il est celui « qui cherche à créer la polémique sur un forum de discussion ou sur les réseaux sociaux« . Le souci étant qu’il avance masqué et en bandes organisées ce qui rend sa détection d’autant plus difficile. Il arrive même que se produisent des alignements de planètes tels qu’en un temps limité et de courte durée, des trolls d’origine pourtant différente se retrouvent pour former une armée animée de mauvaises intentions. C’est ce que redoute, cette année tout particulièrement, le monde scientifique (Social-media science finds a way). Année de tous les dangers, 2024 sera celle d’élections nombreuses et variées aux quatre coins du monde. Or qui dit élection dit informations préalables sur des sujets variés, qu’ils soient ou non en rapport direct avec le/les sujet(s) traité(s). Mais chaque pièce ayant deux faces, il est évident que l’information ne court pas sans être accompagnée de sa propre désinformation. Et donc se pose avec acuité la question de savoir comment il sera possible de démêler le vrai du faux. Cette problématique peut être abordée par le biais de la limitation du phénomène et c’est ce à quoi vont s’attacher les observateurs/régulateurs des réseaux sociaux. A l’heure actuelle, les méthode sont encore trop nombreuses et peu rigoureuses, entachées de subjectivité pour être efficaces et satisfaisantes et donc il n’est pas certain que l’on puisse séparer le bon grain de l’ivraie. Néanmoins il est indispensable de traiter du sujet parce qu’il existe et introduit un biais mal mesurable en ce qui concerne les résultats à venir et leurs interprétations qui seront tout sauf simples !