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Science et Conscience

vendredi, novembre 15th, 2019

C’est l’Histoire d’une traduction qui met en scène deux compagnies théatrales : matérialité scientifique dont les acteurs, signaux électriques et substances chimiques font face à l’immatérialité des comportements (Why Can’t Science Explain Consciousness?, https://www.livescience.com/what-is-consciousness-mystery.html?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=9916&utm_content=20191111_LS_Essentials_Newsletter+-+adhoc+&utm_term=3192375&m_i=RD%2BR4M1NiOuXVIPFa%2BTFoQdyYxL9m7v3zSxXB5tzXZ9Qc_q8GMj0uybWNaK09Cp3FFPvEEEng6HoPUQRkpK9a5l3SJ7xYAHyRv ). C’est l’affrontement de l’esprit et de la matière dont le premier n’est à coup sûr pas ce qu’est le second, la question étant de savoir s’il le sera jamais ! Ce que l’on sait déjà concerne ce qui accessible à l’étude quelqu’en soient échelle et technique utilisée. Ce qui est inconnu c’est l’inaccessible dans le cas présent, la conscience. En acceptant avec l’auteur de substituer « esprit et matière » par « esprit est matière » on peut adhèrer au concept du panpsychisme selon lequel toute particule aussi élémentaire soit-elle possède une conscience élémentaire. Il faut alors accepter l’idée que la conscience se simplifie avec la simplification de l’organisme vivant qui lui correspond et ceci jusqu’à son terme ultime. La philosophie a porté cette théorie selon des approches aussi différentes que le Dieu de Spinoza, la Monade de Leibniz, le matérialisme de Julien de La Méttrie. Philosophes de tous temps et de tous pays seront enfin réunis avec la solution au problème de la « connaissace de la matière en soi » , solution aux mains des physiciens !

Le mystère s’épaissit !

jeudi, avril 12th, 2018

Pourquoi le mystère s’épaissit-il ? Rien de plus simple : il ne s’agit ni plus ni moins que de matière et d’anti matière. La physique des particules est une notion ancienne dont la philosophie fit son sujet avec la théorie atomiste : univers discontinu composé de matière et de vide. C’est de cette intuition exceptionnelle de la discontinuité de la matière que put naitre la physique des particules qui s’intéresse aux  constituants élémentaires de la matière et en étudie les interactions. Qui dit particule dit mesure et en particulier mesure de masse. L’atome qui se devait d’être indivisible d’où son nom, devint au fil des ans et des progrès techniques de plus en plus « complexe » en terme de particules subatomiques. Sans aucunement négliger ces connaissances acquises progressivement depuis le XIX° siècle, pourquoi ne pas imaginer pouvoir appliquer à la matière l’intuition d’une antimatière  selon la notion du couple symétrie/asymétrie (Matière-antimatière, symétries et dissymétries Article paru dans Rayonnement du CNRS – Bulletin n° 58 – printemps 2012 – Femmes en Sciences) tandis que l’on laisserait à ceux qui savent, le droit de le démontrer. Ce que Paul Dirac réalisa à la perfection, en donnant au monde des mathématiques et de la physique une équation vérifiée pour deux valeurs : un électron d’énergie positive et un électron d’énergie négative (L’antimatière, https://home.cern/fr/topics/antimatter).  C’est alors que surgit la question « qui tue » : comme le Big Bang devrait avoir créé autant de matière que d’antimatière s’annihilant l’une l’autre, pourquoi, aujourd’hui,  la matière prédomine-t-elle  (The Most Precise Measurement of Antimatter Yet Deepens the Mystery of Why We Exist, https://www.livescience.com/62216-most-precise-antimatter-measurement.html?utm_source=ls-newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=20180405-ls) !  Ainsi la question de Leibnitz  reste-t-elle parfaitement d’actualité : « Pourquoi il y a-t-il quelque chose plutôt que rien  » ? Réponse encore à venir.