On imagine mal comment tous les animaux de la création peuvent être utiles à l’homme. Epiméthée aurait-il été plus prévoyant, et Prométhée moins clairvoyant ? Quoiqu’il en soit voilà que le chien va aider à percer cette anomalie dénommée TOC que l’on aurait pu penser exclusivement humaine. Il est vrai que l’étude en a rarement été faite chez les animaux. Il en existerait pourtant et plus spécialement chez les Bull Terriers et les Bergers Allemands (Dogs offer excellent animal model for human obsessive compulsive disorder study, http://www.news-medical.net/news/20120821/Dogs-offer-excellent-animal-model-for-human-obsessive-compulsive-disorder-study.aspx). On a étudié les effets du stress chez la souris, donc pourquoi pas les TOCs chez le chien ? Le danio (zebra fish) n’en finit pas d’apporter des renseignements d’ordre développemental, de même que la drosophila mélanogaster depuis plus longtemps encore sans oublier le Caenorhabditis elegans à l’origine du prix Nobel de Sydney Brenner, John Sulston et Robert Horvitz, et “at last but not least” le réflexe médullaire de la rana esculenta dans les classes de sciences du siècle dernier. Descartes aurait-il eu raison, non pas à propos du cogito, mais à propos de l’animal-machine ou bien l’homme a-t-il fait de l’animal une machine à comprendre l’homme ?