En 1877, la marque Quaker Oats (marque déposée) s’impose comme première céréale consommée pour le petit déjeuner. Aujourd’hui il est de notoriété publique qu’il n’est point besoin de posséder une cervelle pour savoir chosir les flocons d’avoine au regard de sa valeur nutritionnelle. Le « blob » en est le meilleur exemple. Cet organisme, en effet, apprécie fort cette nourriture et sait parfaitement se jouer de tous les obstacles semés sur son chemin pour se l’approprier. Le Physarum polycephalum n’est pas un inconnu puisque c’est en 1822 que Lewis David von Schweinitz le baptise. Ce nom lui-même est déjà une particularité, il est dit binomial ce qui signifie qu’il mêle genre et espèce au sein du genre. Mais le Physarum polycephalum répond aussi au doux nom de « blob », plus commun certes mais plus représentatif de ses qualités en référence au personnage du film éponyme d’Irvin S. Yeaworth Jr. sorti en 1958. Sil y a peu de chance qu’il sème la terreur au parc zoologique de Paris qui vient de l’acceuillir, il est néanmoins capable de doubler sa taille tous les jours grâce en particulier aux fameux flocons d’avoine dont il rafole. Cet organisme unicellulaire dépourvu de cerveau est à n’en pas douter une star ( Le blob, nouvelle star du zoo de Paris, https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-blob-nouvelle-star-du-zoo-de-paris ) car il allie des proprités dont les différences sont confondantes voir l’article précédent et le suivant, This Brainless ‘Blob’ Could Take Over the Paris Zoo, If You Give It Enough Oatmeal ( https://www.livescience.com/paris-zoo-blob-slime-mold.html?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=9050&utm_content=20191022_LS_Essentials_Newsletter+-+adhoc+&utm_term=3192375&m_i=Pnkr2pcmrGHtFN9UFPIlVWDHZ7knOQTxwQoMUWipsGa53pcKd_oeXRi72yhdxWNkjFCG_NP2BTRlhh465Fq12e6g448Ce1PPPZ ). Imaginer un organisme dépourvu de cervelle, se déplaçant, sachant se nourrir au mieux pour sa santé et capable de sept cent vingt combinaisons possibles de chromosomes sexuels ! La nature reste un inépuisable vivier de merveilles dont l’imagination humaine n’a toujours et peut-être heureusement pas la moindre idée.