Il n’est pas impossible que tout ait commencé avec la création de la femme telle qu’elle est décrite dans la Genèse. Mais si elle provient d’une côte de l’homme elle est aussi celle qui “lui sera une aide semblable à lui”, ce qui n’est pas de tout le cas pour la femme que Zeus envoie à Epiméthée, car elle a été conçue pour lui être indispensable tout en étant la cause de tous ses maux. Interrogée par la place de la femme dans la société, S. de Beauvoir obtient en 1949, un réel succès quand elle écrit sur ce deuxième sexe soumis au sexisme masculin. Plus loin se situe la Gender Theory de J. Butler pour qui le “genre construit le sexe : s’il existe des différences biologiques, elles ne sont pas en elles-mêmes significatives“. Aujourd’hui, il existe donc des individus qui se disent “non binaires” ne se reconnaissant ni du sexe masculin, ni du sexe féminin. Pourtant, il existe bel et bien un sexe biologique auquel font partie les chromosomes. Ainsi existe-t-il une différence entre la formule chromosomique de l’individu de sexe féminin XX et celle de l’individu le sexe masculin XY. Qu’il n’en déplaise à ces nouveaux humanistes, un article est là pour rappeler cette vérité première en décrivant les dégâts qui peuvent être rapportés justement à cette différences : Y chromosome affects cancer risk. La différence de comportement de certaines néoplasies entre hommes et femmes avait déjà été notée mais avait été mis sur le compte de facteurs environnementaux, tel le mode de vie. En fait cette différence vient aussi d’être rapportée au chromosome Y porteur du gène KDM5D. S’il est certain qu’habiter son corps est une préoccupation majeure, il convient également de ne pas oublier que ce corps appartient à ses chromosomes !