S’il existe une qualification de la littérature dite enfantine et de jeunesse, s’il existe des maisons d’édition spécialisées dans la dite littérature, s’il existe des prix littéraires qui lui soient consacrés, que sait-on réellement des appétences de l’enfance vis à vis des genres littéraires ? Ce que l’on sait néanmoins pour l’avoir expérimenté, c’est qu’il est rare qu’un enfant n’apprécie pas ce moment privilégié qu’est la lecture quand on lui la lui offre comme un cadeau personnalisé. Cette période est peut-être l’étape indispensable au petit enfant pour que celui qu’il sera plus tard sache déjà qu’il existe d’autres mondes où il pourra voyager. Les contes de fées ou contes merveilleux ont d’abord appartenu à la tradition orale avant que d’être couchés sur le papier dés le XVII° siècle. Mais ce serait faire injure à Homère que de ne pas voir dans le voyage initiatique d’Ulysse, de merveilleux contes à raconter à tout âge, puisque tel l’Aède chaque conteur a tout loisir d’enrichir le parcours du héros et de ses multiples rencontres. Ensuite de quoi on pourrait facilement aborder des sujets qui auraient le grand mérite d’être à la fois nouveaux pour celui qui lit mais aussi pour celui qui écoute. Ainsi l’un et l’autre chemineraient côte à côte réalisant une complémentarité enrichissante parce que partagée. C’est la raison pour laquelle l’article Turn children on to science through reading (http://www.nature.com/news/turn-children-on-to-science-through-reading-1.21105?WT.ec_id=NATURE-20161208&spMailingID=52940554&spUserID=MTUyNTcxOTczMTcwS0&spJobID=1061382989&spReportId=MTA2MTM4Mjk4OQS2) ressemble fort à une piste qu’il ne faudrait pas s’interdire d’explorer. Ainsi pourrait-il être bénéfique de passer d’un anthropomorphisme excessif en ce qui concerne le monde animalier pour des explications plus en accord avec la réalité comme par exemple celles que l’on pourrait donner à propos de quartiers de lune ? L’enfant comprend vite et ce n’est pas lui faire injure (au contraire) que d’introduire rapidement le cheminement des idées scientifiques qui ont pu aboutir aux connaissances actuelles. Car c’est aussi un vrai domaine merveilleux que ce cheminement de la connaissance et si nul n’a le droit de se l’interdire il n’a pas plus le droit de l’interdire à son autre lui-même. Il ne coute rien d’essayer !
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dimanche, avril 15th, 2012Si le Papio Papio (babouin) ne parle pas encore couramment avec l’homme, sera-t-il jamais capable d’échanger avec lui des textes écrits pour le second et qu’il serait alors bon d’adapter aux premiers. Pour une fois où il ne s’agit pas de la Mus musculus (souris), on change manifestement de registre en améliorant la performance selon les auteurs de l’article joint (Monkeys “Read” Writing | http://the-scientist.com/2012/04/12/monkeys-read-writing/). Mais distinguer des mots anglais de quatre lettres de quatre lettres dépourvues de sens peut-il être assimilé à l’acte de lecture ? Et à cette époque, comme à d’autres du reste, où il est de bon ton de se demander comment apprendre à lire aux enfants en dénichant enfin la meilleure des méthodes, l’étude autorise un regard nouveau sur cette capacité humaine. La définition de l’homme varie selon les sensibilités. La plus ancienne “L’homme est un animal bipède dépourvu de plumes” pourrait-elle rester bientôt la plus appropriée ?