» Souviens-toi de m’écrire ces mots ; je veux les faire graver en lettres d’or sur la cheminée de ma salle à manger » De quels mots convient -il de se souvenir au point de les inscrire pour ne les point oublier ? Une devise éternelle « Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger » que les hommes ont proférer depuis Molière mais aussi bien avant lui, Socrate. En fait ils sont légion ceux qui proposent à l’homme de se restreindre pour vivre une vie meilleure. Il est tout à fait vraisemblable que ce précepte s’inscrivait par ailleurs parfaitement dans la vision aristotélicienne des vertus morales que l’homme se devait de rechercher pour les pratiquer. A coup sur la tempérance alimentaire en fait partie et les scientifiques se sont attelés à la tâche de le démontrer. Ainsi aujourd’hui est -il non seulement bien de se nourrir avec retenue mais encore est-il mieux de le faire puisque l’on pourrait ainsi augmenter sa durée de vie et ce en de meilleures conditions. Les effets délétères en rapport avec l’obésité ont conduit l’ US National Institutes of Health a sponsoriser pour partie une enquête multicentrique appelée CALERIE, Comprehensive Assessment of Long term Effects of Reducing Intake of Energy, qui a entre autres effets, étudié l’impact d’une réduction calorique sur les conditions du vieillissement humain (Reduced-calorie diet shows signs of slowing ageing in people, https://www.nature.com/articles/d41586-018-03431-x?utm_source=briefing-dy&utm_medium=email&utm_campaign=briefing&utm_content=20180323, et Caloric Restriction Slows Signs of Aging in Humans, https://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/52141/title/Caloric-Restriction-Slows-Signs-of-Aging-in-Humans/&utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2018&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=61623537&_hsenc=p2ANqtz-89F9gnNlawgOlj4sRTZbvBL7YDIGPgJPxQ47BPAf0Bl5Kpb6wBfwOtPGDGBSsW4e1U4dOeWR42KTIxRPJXol20H2PQrQ&_hsmi=61623537). Il ne s’agit ni plus ni moins que d’explorer la théorie radicalaire du vieillissement mais chez l’homme car elle avait déjà été émise à partir de nombreuses espèces à commencer par le C elegans, la drosophila mélanogaster mais aussi, que l’on se rassure, le Macaca mulatta (Macaque rhésus). Cette théorie concerne l’augmentation des radicaux libres qui entraine une multiplication des lésions, l’augmentation des molécules oxydées n’étant pas contrebalancée par une augmentation des capacités non oxydantes de l’organisme (Stress oxydant et vieillissement, http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/5731/MS_2006_3_266.html?sequence=23). Si les résultats de l’expérience sus citée comportent une part de vérité il convient de les traiter avec toute la tempérance aristotélicienne attendue pour ne pas aboutir à un extrême incompatible avec un équilibre métabolique indispensable.
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Ayez raison, les explications viendront plus tard
dimanche, avril 1st, 2018Tags:métabolisme, radical libre, régime alimentaire, vieillissement
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Pourquoi avoir puni si durement Prométhée ?
lundi, mai 9th, 2016Ce n’est un secret pour personne, mieux vaut réfléchir avant qu’après. Pourtant, Prométhée qui avait montré, à l’inverse de son frère Épiméthée, cette disposition n’en tira pas le juste remerciement qu’il aurait pu attendre de l’autorité supérieure. Zeus, au contraire, fort mécontent, le soumis pour ses jours restants (l’éternité, c’est long … surtout vers la fin, …..) à un supplice particulièrement effroyable. Épiméthée, réfléchissant toujours trop tard, acceptait Pandore, ce qui à l’usage ne se révéla pas un cadeau vraiment meilleur pour l’humanité. Outre le feu et le savoir, Prométhée serait-il également à l’origine de certaines de ces « qualités » que l’on découvre au fur et à mesure de ces investigations rendues possibles par les avancées de la technique ? C’est ainsi que récemment a pu être mise en évidence la prévalence humaine dans le domaine de la consommation énergétique(Fat lot of good, http://www.nature.com/news/fat-lot-of-good-1.19845?WT.ec_id=NATURE-20160505&spMailingID=51301208&spUserID=MjA1NTExOTM5MgS2&spJobID=920498312&spReportId=OTIwNDk4MzEyS0) confirmée en ce qui concerne particulièrement le cerveau (Study: Faster Metabolism Boosted Human Brains, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46038/title/Study–Faster-Metabolism-Boosted-Human-Brains/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=29329414&_hsenc=p2ANqtz–7_E4YShMqEiES9zjrUmyTf3AJ8mtRAxylQ1IamyjHstNxQNedu8_HAB47CZaOfycnMoiLIkIfJ_KWQUOhwQ3C65zsHQ&_hsmi=29329414). Mais dans un domaine différent, tout ne serait pourtant pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, puisque se pose encore et toujours la question des erreurs pouvant survenir dans le phénomène méiotique ovocytaire (A Scrambled Mess, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/45897/title/A-Scrambled-Mess/). Si la gestion du métabolisme est un facteur positif important dans l’évolution de l’humain (vs les grands singes par exemple), la gestion du temps inscrite dans la physiologie de la reproduction femelle n’est peut-être pas seule à expliquer les défauts/erreurs survenant lors du processus de fécondation. Mais ne peut-on voir au contraire, dans ces deux exemples qui pourraient sembler antagonistes, une synergie faisant que ces humains au gros cerveau ne se reproduiraient pas avec autant de facilité que ceux affectés d’un même organe plus petit ! Non seulement Prométhée aurait pensé avant, mais encore pour une très longue période !
Tags:cerveau, consommation énergétique, métabolisme, ovocytes, reproduction
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