Mettre en place une relation de cause à effet est une perspective enthousiasmante mais aussi une tache ardue ! Car il est loin le temps où l’on affirmait sans état d’âme, une cause un effet ! De quoi s’agit-il : d’une séquence inscrite dans le temps, où la cause précède l’effet mais aussi l’implique ce qui signifie aussi une/la réponse à une/la question. Dans cet ordre idée, la scientifisation de la médecine a mis à jour une mine de causes probables qu’il convient de tirer au clair. Pour ce faire il semble bien que LA méthode n’ait pas encore été mise au point mais il est vrai que l’épidémiologie humaine s’inscrit dans un temps différent de celle de l’espèce murine par exemple ou mieux encore de celle des diptères ! C’est ce dont traite l’article Rethink the links between genes and disease (http://www.nature.com/news/rethink-the-links-between-genes-and-disease-1.20771?WT.ec_id=NATURE-20161013&spMailingID=52515861&spUserID=MTUyNTcxOTczMTcwS0&spJobID=1022286029&spReportId=MTAyMjI4NjAyOQS2) tant il est vrai que les progrès dans la connaissance du génome humain ont mis en évidence mais uniquement de façon putative un nombre de variations génétiques qui pourraient, de ce fait, être responsables d’affections. Or l’observation clinique est loin de suivre les données scientifiques d’où un réajustement indispensable non pas de la clinique pas plus que de la génétique mais du lien qui lie les deux. Il semble qu’entre le généticien et le clinicien devrait se renforcer un chaînon indispensable celui du statisticien qui établirait la significativité et la robustesse des résultats parce que les facteurs et les populations auraient été correctement définis.
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Améliorer la méthode
mardi, octobre 18th, 2016Apprendre ?
mardi, septembre 20th, 2016Zeus et Mnémosyne eurent neuf filles chacune porteuse d’un savoir voué à être offert aux humains dans les meilleures conditions. Par définition elles représentent les arts mais non la science et on touche là la grande différence établie par les anciens entre l’art et la science. L’art, création de l’homme parle au sensible et on pourrait croire qu’il n’a aucune fonction sinon celle de parler d’esthétique. La science est la recherche par l’homme d’une compréhension du monde qui l’entoure. Mais récemment a été introduit le terme d’art scientifique faisant appel à cette nouvelle notion selon laquelle la science est devenue créatrice de l’avenir de l’humanité. Un article récent aborde un problème que l’on peut rapprocher de cette problématique sous le titre, An Addiction to Education at All Levels (http://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(16)31134-5) car il s’agit tout simplement d’explorer comment perpétuer une appétence pour l’apprentissage du savoir. Parce qu’il faudra toujours aimer apprendre, il faudra toujours chercher à faire aimer apprendre ! Car comment ne pas comprendre cette démarche comme un art qui serait dévolu à la science ? On peut en effet penser qu’un enseignement magister, tel qu’on le condamne aujourd’hui, n’apprenait pas à aimer sauf qu’à reconnaître que certains enseignants avaient bien été ceux qui avaient ouvert l’enseigné à l’amour de l’apprentissage. On peut aussi penser qu’une démarche personnelle pour solutionner un problème et secondairement validée par la révélation de la démarche historique est aussi formatrice. En fait l’une comme l’autre de ces attitudes est sujet dépendante et le mieux serait que le choix soit possible. Malheureusement comment ne pas voir qu’il s’agit là d’un vœux pieux et que l’on oscillera toujours entre ces deux attitudes selon les époques. Mais le fait même que pas plus l’une que l’autre ne donne de meilleurs résultats devrait permettre de s’orienter vers une troisième voie : la prise en compte de l’individu en tant que tel, élément référent dans son environnement.