Être chercheur n’est pas nécessairement un statut enviable comme le laisse à penser cette boutade dont on ne saura jamais exactement à qui on la doit « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche. » Elle pourrait néanmoins avoir été un des facteurs qui auraient déclenché la réflexion de Carsten Lund Pedersen et Thomas Ritter lorsqu’ils ont écrit leur article What kind of scientist are you? ( https://www.natureindex.com/news-blog/what-kind-of-scientist-are-you ). Le débat est certes ancien, mais en quels termes s’est-il posé lorsque s’est imposé le concept du pourquoi ? Qui pourra jamais répondre ? Peut-être les artéfacts protohistoriques peuvent-ils donner quelques indications ? Mais on peut raisonnablement penser que c’est l’observation qui donna en premier lieu matière à questionnement : pourquoi cette répétition à l’identique du jour et de la nuit, des saisons, des marées… ? Les exemples se conjuguent à l’infini. Et à partir de cette base, quelle option choisir des deux suivantes : a priori vs a posteriori ? En d’autres termes, fut-il possible de raisonner en l’absence d’observation ? Si l’on ajoute le facteur paradigme à la nécessité ou non d’une antériorité, l’épistémologie devient une simple grille à quatre cellules où prend place toute l’histoire de la connaissance des sciences ! Simple et pratique : pour être certain de trouver il faut bien chercher et pour se faire passer par la grille de Carsten Lund Pedersen et Thomas Ritter ( https://hbr.org/2017/07/the-4-types-of-project-manager ). Elle devrait permettre de gagner plus que vingt mille francs commme au bon vieux Loto ®