Après quelques jours de silence, il est bon de se replonger dans l’actualité des nouveautés scientifiques. Parmi celles-ci il en est une qui traite du temps. Il ne s’agit ni plus ni moins que du temps de la vie humaine, celle qui fait régulièrement la une des journaux avec des allures de match entre les pays, la France et Jeanne Calment, l’Italie et Emma Morano. Il est certain que dans cet ordre d’idée, le champion toutes catégories reste et restera Mathusalem dont le nom est de ce fait devenu synonyme de longévité. Or ce dont l’homme se préoccupe depuis ….., c’est de son temps de vie terrestre, puisqu’il est probablement le seul à avoir conscience de sa finitude. Ainsi la question posée par l’article, The limits to human lifespan must be respected, http://www.nature.com/news/the-limits-to-human-lifespan-must-be-respected-1.20728?WT.ec_id=NATURE-20161006&spMailingID=52464950&spUserID=MTUyNTcxOTczMTcwS0&spJobID=1020921868&spReportId=MTAyMDkyMTg2OAS2) concerne-t-elle la façon d’envisager les limites de la vie humaine : respect ou transgression ? Que la durée de vie, longévité continue d’augmenter et ce dans de meilleures conditions est le fait d’actions externes, c’est l’espérance de vie dont on voit bien qu’elle est fonction de nombreux facteurs, pays, sexe, rang sociétal …, mais sans toucher à l’horloge naturelle. Si les facteurs environnementaux sont multiples, les facteurs internes sont loin d’être tous répertoriés. On parle volontiers du raccourcissement des télomères et du rôle que pourrait tenir l’enzyme télomérase comme une clef qui ouvrirait la porte vers une prolongation de la durée de vie. Mais c’est là que se posent plusieurs questions : est-il possible et licite d’augmenter indéfiniment et quels en seront les effets collatéraux ? Ces derniers seront certainement d’importance essentiellement en ce qui concerne le rapport entre les besoins de la population humaine et ce qui pourra lui être offert. Mais en ce qui concerne la première partie de la question, qui a jamais établi l’âge butoir à la longévité de l’homme. Les acquis auraient semblé bien improbables il y a quelques siècles et c’est déjà certainement la survenue d’individus exceptionnellement âgés pour leur époque qui explique le personnage de Mathusalem. On a donc déjà répondu à la première partie de la question ! En addendum, on pourra lire avec intérêt l’article, Study: Human Life Span Maxed Out (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/47209/title/Study–Human-Life-Span-Maxed-Out/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=35506671&_hsenc=p2ANqtz-8JaM3f-gSXmPUPs4yRjRX7lKsP8e9Q11lJqUCYgsAXEnxVvLXRBERVsubDBkijk17FpmlxSZfPdVix_1G8II_CN1TyvQ&_hsmi=35506671)
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Mathusalem connais pas
mardi, octobre 11th, 2016Vous reprendrez bien encore un peu de temps ?
jeudi, août 30th, 2012Il paraît que les scientifiques pourraient non seulement allonger la durée de vie de l’homme, mais que cet allongement pourrait se dérouler dans de bonnes conditions (Living Longer: Increasing Lifespan May Be in Our Control, http://abcnews.go.com/Technology/humans-live-forever-longevity-research-suggests-longer-life/story?id=17100148) . En fait, il semble bien que tout repose sur une question princeps : « Pourquoi l’homme vit-il déjà aussi longtemps ? » On aurait quelques pistes de réponse à cette question, comme par exemple : la taille en général ainsi que celle du cerveau, la vie en société malgré l’existence de « prédateurs ». Aujourd’hui, la piste génétique qui ne peut plus être ignorée nécessite d’être explorée avec prudence et surtout dans l’idée d’une participation multifactorielle avec plusieurs niveaux de contrôle. Aussi la conclusion proposée est-elle aussi inattendue que pleine de saveur puisqu’elle s’inscrit dans la droite ligne de la prudence aristotélicienne « Do the right thing and you’ll live longer » .