Peut-on établir une échelle dans l’inadéquation entre une technique et son application ? C’est une possibilité qui pourrait parfaitement avoir commencé dés la maitrise du feu. En effet depuis cette “époque” l’homme n’a cessé d’inventer et cette capacité le met en compétition avec la nature. Doit-il s’en rendre maitre, doit-il composer avec elle pour y trouver sa place ? Aujourd’hui le trouble est à son comble car se heurtent de plein fouet, un suprême outil de maitrise et une aspiration à un monde meilleur au sein d’une nature apaisée. Mais l’IA, puisqu’il s’agit bien d’elle, cache en son sein une capacité de tromperie dont son concepteur n’a pas encore pris la pleine mesure. Appliquant ce vertueux principe selon lequel tout idée de racisme doit être exclue, l’IA est parfaitement capable de générer des aberrations historiques qui défient l’imagination (https://www.numerama.com/tech/1635258-gemini-genere-des-images-de-nazis-noirs-google-panique.html). Dans la mesure où l’instantanéité a remplacé la réflexion, cette information prendra envol et consistance auprès des moins avertis. Mais elle est aussi capable de se manifester dans d’autres domaines qui, s’ils sont plus confidentiels n’en sont pas pour autant dénués d’une réelle importance (Why scientists trust AI too much — and what to do about it) puisque là aussi elle tout autant capable d’inventer, par exemple, de fausses expériences. Sans esprit de réflexion, sans application du doute constructif, celui qui interroge, l’outil serait à bannir. Car de même que Platon imaginait le livre comme un outil portant atteinte à la mémoire et altérant les facultés de compréhension de l’homme, de même l’IA pourrait-elle créer un enfer pour l’humanité. Il convient donc que les fées qui se penchent sur son berceau lui accordent la capacité de s’autocorriger dans les plus brefs délais
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L’IA et le scientifique
lundi, mars 11th, 2024Mirabile auditu visuque
jeudi, décembre 21st, 2017Quand on évoque les progrès de la robotique (sous toutes ses formes), on n’envisage communément que le monde sur lequel règne jusqu’à présent l’homme. Il faudra désormais voir plus grand et considérer que l’animal, lui aussi, est en droit d’en bénéficier. Tous ne sont pas encore les heureux élus : ceux dont on parle et qui donc n’ont plus lieu d’être jaloux, sont des oiseaux et plus particulièrement la Grallina cyanoleuca (la gralline pie, famille des Monarchidae ). Il s’agit d’un oiseau, à la fois rural et citadin, originaire d’Australie. Pourquoi donc ce charmant représentant de l’ordre des passériformes a-t-il fait l’objet d’une publication ? Multimodal duetting in magpie-larks: how do vocal and visual components contribute to a cooperative signal’s function? [(http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003347216300446),version résumée accessible, Robotic Birds Help Decode Avian Deception, https://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/50945/title/Robotic-Birds-Help-Decode-Avian-Deception/&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=59532232&_hsenc=p2ANqtz-9REO12mZWfhhVaVFDIODcVWLxGYp7WXYuGr1zS5zU6gOn8lkaOnpAmLNIHPotwXIckbYl3mu3vLmiecLV__9kJRpM_LQ&_hsmi=59532232). Tout simplement parce qu’il est (lui aussi) un grand artiste dans le domaine de la tromperie ! Car il s’y entend à abuser ses rivaux, un seul partenaire étant capable de chanter deux partitions ! Si l’on tient compte du fait que ces duos trompeurs sont plus fréquents en période de nidification, on entrevoit une réelle finalité. Maitre Goupil n’a plus qu’a se bien tenir !