Quelques dates presqu’au hasard en partant du temps de l’histoire, quand l’homme du monde méditerranéen s’est dit qu’il était temps pour lui de coucher sur un support pas encore de papier, ses transactions économiques puis des textes plus futiles. Avant peu de traces, si ce ne sont quelques artéfacts à commencer par les peintures pariétales paléolithiques, puis quelques statuettes du paléolithique supérieur , statuettes plus souvent féminines que masculines. S’il existe quelques représentations d’attribut masculin, ce sont, en fait, essentiellement des attributs féminins qui ont défié le temps sans que l’on sache avec précision quelle signification leur accorder. Jusqu’à encore récemment la femme n’était pas reconnue comme ayant une place dans la société des chasseurs-cueilleurs. Des analyses génétiques ont montré que des dystrophies osseuses dues au lancer de flèches n’appartenaient pas aux seuls hommes, les femmes étaient également impliquées dans la chasse. On fait actuellement l’hypothèse que si les langues trilitères écrites ne comportaient que des consonnes c’est que les voyelles par leur prononciation “mouillée” étaient représentatives de la gente féminine et devaient donc être exclues. Les grecs, faisant probablement preuve d’une grande avancée sociétale, inventèrent les voyelles. L’avenir n’était peut-être pas si sombre malgré un chemin encore long et semé d’embuches “du sang et des larmes” étaient encore à venir. Néanmoins depuis ces temps ancestraux, un certain nombre de femmes ont réussi à se faire inscrire au frontispice du Dictionnaire des Femmes Célèbres. L’une d’entre elles, injustement méconnue, trône pourtant en majesté sur la façade de la Faculté de Médecine de la rue des Saints pères. Mais qui sera capable de citer son nom ? “Αγνοδίκη: Η πρώτη γυναίκα γιατρός της Αρχαίας Ελλάδας (και του κόσμου) έχει απίστευτη ιστορία” Agnodicé : La première femme médecin de la Grèce antique (et du monde) une histoire incroyable ! (PR Jean-Noël Fabiani-Salmon, et https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnodice )
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A leurs risques et périls !
lundi, janvier 30th, 2023La botanique dans tous ses états !
dimanche, octobre 2nd, 2022C’est environ depuis six mille ans que les humains utilisent le peyotl pour son alcaloïde, la mescaline. Son absorption induisait des phénomènes hallucinatoires que les chamans des tribus indigènes du Mexique utilisaient en différences circonstances parmi lesquelles des cérémonies religieuses ou divinatoires. Ses effets psychotropes permettait en effet à l’officiant d’assurer son pouvoir d’intercesseur auprès des dieux. Mais cet usage n’était pas le seul, car d’autres propriétés étaient déjà reconnues au Lophophora williamsii en particulier celle d’antidote à certains venins de serpents. Quant au silphium, ombellifère du genre férula, il aurait été donné aux hommes par Aristée, fils d’Apollon et de Cyrène ce qui témoigne, à tout le moins d’une certaine ancienneté. Avant d’être utilisé par les romains comme condiment, ses propriétés antalgiques avaient été utilisées par les médecins grecs. Si le petit cactus n’a pas disparu, la mescaline a été synthétisée quant au silphium, c’est probablement la férula drudeana qui le remplace. Or dans les deux cas, (Mescaline as medicine, Is this the Romans’ favourite spice?) la pharmacopée actuelle retient du règne végétal deux de ces “enfants” que les anciens connaissaient déjà. Ce ne sont pas les seuls, loin de là, la nouveauté ne concerne pas tant les effets que leur exacte composition. Mais on conduit bien une voiture sans connaître avec précision ses composants …