Honni soit qui mal y pense, mais il faudra bien continuer à expliquer qu’il existe des différences entre le féminin et le masculin, il faudra bien continuer à reconnaître qu’il existe deux sexes biologiques, Let’s talk about (biological) sex (https://www.nature.com/articles/s41580-022-00467-w?utm_source=nrm_etoc&utm_medium=email&utm_campaign=toc_41580_23_4&utm_content=20220328). Et dans le même temps il faudra continuer à poser/se poser la question de savoir pourquoi il peut être si difficile voire insurmontable d’avoir de tels propos. Rien que dans le domaine médical l’observation la plus simple qui peut également être très ancienne, a mis en évidence des spécificités attachées au sexe biologique de l’individu. Il en est de même avec les réponses aux traitements. S’il existe au niveau des organes des différences liées spécifiquement aux hormones, il en existe aussi qui ne le sont pas. Dans l’infiniment plus petit, à l’échelle de la cellule, de différences existent toujours. La question est donc la suivante : pourquoi la non acceptation de l’existence de ces différences ? Il est vrai que la différence en général a du mal à être reconnue puis acceptée. La faute en revient à ce qu’au terme de différence est attachée l’idée que la différence entraîne nécessairement la supériorité de l’un et donc l’infériorité de l’autre. Pourquoi la différence serait-elle l’expression d’une inégalité ? Il est bon de rappeler que le sexe ratio est en moyenne de 1,1 (rapport d’équilibre) pour toutes les espèces vivantes reconnues. Bien sûr, le sexe biologique n’est pas le genre sociétal et c’est sur cette autre et nouvelle différence que s’appuient les critiques actuelles virulentes et légitimes selon les cas. Donc, savoir tenir compte des différences sans leur appliquer une échelle de valeur et le monde ne pourra que mieux se porter.