Archive for février, 2022

La Mer où la Vie ?

jeudi, février 17th, 2022
Biologie et physique des sources hydrothermales : un écosystème complexe |  Dossier

Pourquoi ce titre ? Parce qu’il y a toute chance que sans mer, il n’y ait pas eu, il n’y aurait pas, il n’y aura plus de vie. La mer, c’est le passé, le présent et le futur tout à la fois, intriqués et indissociables, un défi temporel “mirabile visu“. Démonstration : Un passé sans lequel rien n’aurait pu avoir lieu, Hydrogen Fueled Life’s Origins: Study, pour que des précurseurs métaboliques puisent être synthétisés en l’absence de rayonnement solaire. Ces conditions hydrothermales sont toujours d’actualité et rien ne prouve qu’elles pourraient disparaître. Un présent tirant profit de son passé, 300-year-old Arctic sponges feast on the corpses of their decaying, extinct neighbors. Des éponges vivantes probablement âgées d’au moins trois cents ans qui se nourrissent des débris d’organismes disparus avant elles, mais dont des restes persistent leur servant de garde-manger pour un temps que les chercheurs estiment encore suffisamment long pour que leur disparition n’intervienne pas dans les années à venir. Un présent tourné vers le futur, puisque la mer des grands fonds, c’est aussi une “terra incognitaThe deep seafloor is filled with entire branches of life yet to be discovered, qui reste à découvrir, et qui fait dire que NON, n’en déplaise aux alarmistes de tous bords : l’extinction massive prédite a oublié de prendre en compte tout ce dont l’homme n’a pas encore pris connaissance. Il reste donc beaucoup à apprendre et beaucoup à espérer de ces grands fonds puisque tout peut encore y recommencer …

Docilité animale

samedi, février 5th, 2022
fable Jean de La Fontaine : le loup et le chien

C’est probablement vers quatre mille ans av. J.-C que le chat fut domestiqué en Égypte. Gracieux et indépendant il fut non seulement apprécié comme animal de compagnie mais encore joua un rôle protecteur qui le mena jusqu’à, récompense suprême, devenir incarnation de la déesse Bastet. Malheureusement il devient animal du diable et des sorcières au Moyen Age, et s’il est noir son espérance de vie s’en trouve considérablement raccourcie. Quoiqu’il en soit, les chats sont toujours là, et loin d’avoir disparu ils ont fait la notoriété d’un certain nombre d’artistes plus ou moins sérieux comme ces chansonniers et leur célèbre cabaret du Chat Noir. Et pourtant avoir recouvré un statut particulièrement enviable n’a pas donné à cet animal “la grosse tête”. En effet il semble bien au contraire que celle ci diminue , phénomène allant de paire avec une diminution de taille du cerveau qu’elle renferme ( Cat brains are shrinking, and it’s all humans’ fault). A qui la faute ? Comme pour le désordres climatiques, un seul responsable est à montrer du doigt : l’homme. Cette réduction du volume du cerveau n’est pas réservée à la famille des félidés, sous espèce Felis silvetris : elle est constatée chez les animaux domestiqués en général. Mais pourquoi s’inquiéter puisque la docilité est à ce prix ? Le problème viendrait de ce que toute hybridation entre espèce sauvage et espèce domestiquée se ferait en faveur de l’animal domestiqué. Le processus de disparition des espèces comporte également le volet disparition des espèces sauvages au profit des espèces domestiquées. Bienvenue au monde aseptisé de la cancel culture. Le loup de Jean de La Fontaine avait choisi de fuir la domestication du chien parce qu’il savait ce qui l’attendait !