Manger cinq fruits et légumes par jour pour une société de consommation est une recommandation qui peut être atteinte. Mais ce programme qui cible les dégâts en rapport avec « la malbouffe » ne peut pas ne pas s’inscrire dans celui qui s’intéresse au devenir de la planète. « What humanity should eat to stay healthy and save the planet » (https://www.nature.com/articles/d41586-021-03565-5?WT.ec_id=NATURE-20211202&utm_). Le problème est en effet complexe puisqu’il doit tenir compte à la fois de données économiques, culturelles et sanitaires. Lorsque l’on doit mettre en balance ce qui est indispensable à la survie de sa famille et son alimentation et qu’il existe par ailleurs des impératifs ancestraux, il n’est pas facile de faire le bon choix. Ce sont en effet des pressions que vivent toutes les populations fragiles et que l’on doit aider à résoudre pour le bien de tous. Il faudra donc prendre connaissance des besoins de la population tout autant que des besoins de la nature pour gérer au mieux les différentes situations nées de la géographie et des populations s’y rapportant. Ainsi les conseils se devront d’être adaptés à chaque situation vécue sur le terrain et non le fait de directives venues d’en haut ! Ne pas calculer exclusivement le besoin en calories et la température en fonction de l’âge du capitaine ! Aller sur le terrain, prendre connaissance des us et coutumes, et surtout ne pas oublier que ce sont les pays riches qui parlent à l’envie de l’avenir de la planète, quand les pays pauvres jouent d’abord leur survie. C’est la géographie qui règle l’angle de vision et décide des priorités!
Archive for décembre, 2021
Plus facile à dire qu’à faire !
vendredi, décembre 24th, 2021Le stress de mère en fille !
vendredi, décembre 17th, 2021Toute vulgate populaire demande à être décryptée, car attention, l’énoncé suivant « le ver est dans le fruit » est lourd de sous entendus. Vulgate, pour « traduction latine de la bible », populaire pour « commun, répandu » et donc une expression qui pourrait évoquer cet épisode où Eve aidée du serpent réussit à ce qu’Adam croque le fruit de la connaissance, une pomme est il rapporté. S’en suivit une dégradation progressive de la situation, non seulement un départ précipité de leur lieu de résidence mais aussi le fait que tout ver, qu’il soit ou non dans une pomme, transmet le stress qu’il a subi, ce qui devrait être le cas quand on croque dans un fruit véreux. Même si la preuve a été apportée par le C. elegans, qui n’en est pas homme pour autant, l’intérêt du phénomène vient de ce que ce sont les mitochondries du dit ver qui vont transmettre aux générations futures le stress ressenti par l’ancêtre (Mitochondrial Stress Is Passed Between Generations). On l’a appelé « stress mitochondrial » puisque la réaction concerne les mitochondries qui augment le nombre de leurs copies. Dans le même temps la modification de leur ADN entraîne l’activation de certains gènes qui vont induire des processus de résistance cellulaire, résistance bénéfique lorsque la cellule est saine, délétère quand il s’agit d’une cellule néoplasique (https://www.santelog.com/actualites/mitochondries-elles-sonnent-lalerte-en-cas-de-stress). Il existe donc un point positif : la transmission de ce processus d’alarme que l’on pourrait chercher à adapter en fonction de l’état cellulaire. Mais existe aussi une réflexion qui a trait à l’organite en cause. La mitochondrie est particulière en ce qu’elle est la seule à posséder un ADN d’origine exclusivement maternelle. Eve a peut-être également été en mesure de pallier à certains des dégâts dont elle aurait été la cause !
Mais qu’est-ce que c’est ?
vendredi, décembre 10th, 2021Ce jeu addictif sorti en Mai 1980 au Japon sous l’appellation Puckman, commercialisé en Octobre de la même année aux Etats Unis, fut connu sous le nom de Pac-Man, lui-même dérivé de l’onomatopée japonaise paku paku qui dénote l’action d’ouvrir et refermer la bouche pour manger avec gloutonnerie, action que ce charmant petit personnage jaune réalisait avec délectation pour le plus grand plaisir de ses joueurs. Dans le jeu des sept familles, on peut maintenant appeler plusieurs membres du groupe « robot » (https://www.intel.fr/content/www/fr/fr/robotics/types-and-applications.html) parmi lesquels les « cobots » sont les plus connus ainsi que les robots « médicaux » qui commencent également à faire parler d’eux dans le domaine de l’aide à la chirurgie. Aujourd’hui place au « xénobot »(“Xenobot” Living Robots Can Reproduce, htts://www.jim.fr/medecin/jimplus/hightech/e-docs/generation_pac_man__190247/document_jim_plus.phtml) le petit dernier de la famille. Xeno pour Xenopus laevis, amphibien de la famille des Pipidae. Il s’agit ni plus ni moins que d’agrégats de cellules souches provenant de l’amphibien sus cité et qui ont provoqué la stupéfaction des chercheurs par leur capacité à se reproduire d’une façon particulièrement originale et spécifique puisqu’aucun organisme vivant connu ne le peut. Après manipulations, il s’est avéré que la forme dite en « Pac-Man » était la plus apte à produire des « bébés xénobots » qui se sont eux-mêmes reproduits, ce qui n’était pas possible lorsqu’ils n’affichaient pas cette forme. De faibles et rapidement mortels ils devenaient résistants et aptes à se reproduire, selon un processus peu ordinaire mais tout à fait efficace : l’auto replication cinétique, déjà connue pour certaines molécules mais pas pour des organismes multicellulaires. On leur prédit un bel avenir et ce d’autant plus qu’il s’agit d’un système qui est hautement contrôlable. Il n’y aurait donc aucun danger en perspective !