On n’en est pas certain mais il n’est pas impossible que ce ver ait été créé pour apporter des réponses aux interrogations nombreuses ( peut-être pas toutes néanmoins) que se pose l’homme. Le Caenorhabitis elegans vient encore de frapper fort. S’il ne résout pas toutes les questions se rapportant à l’ADN mitochondrial, il en résout pourtant quelques unes. Il est de notoriété publique que les mitochondries ont ceci de particulier c’est de renfermer un ADN d’origine exclusivement maternelle, ce qui a été de première utilité dans l’étude des populations. Aujourd’hui les chercheurs ont mis en évidence chez le célèbre ver, un gène codant pour une enzyme impliquée dans la dégradation de l’ADN mitochondrial paternel après fertilisation de l’œuf (Why Paternal Mitochondria Aren’t Passed On to Offspring, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46414/title/Why-Paternal-Mitochondria-Aren-t-Passed-on-to-Offspring/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=31024464&_hsenc=p2ANqtz–16Pt0u2eTPmYHViE3PZXpK3kQSjhm7MBIKPL1XMz3Rs6EHsBjGv4Fz8t1ILNZ8Y4dG0uGBaAHU-K–vFaSHLd8K4UrA&_hsmi=31024464). L’absence de ce processus serait fatale au développement ultérieur. Comme chez le ver, la première étape déterminante chez l’homme, intervient au moment de la fécondation, selon le chromosome sexuel du spermatozoïde fécondant . S’il s’agit d’un chromosome Y, la différenciation se fera vers la masculinisation. S’il s’agit d’un chromosome X et en l’absence de chromosome Y, la différenciation s’orientera vers la féminisation. Les deux exemples suivants ne nécessitent peut-être pas d’être portés à la connaissance des groupes se revendiquant de la gender theory. Rappelons que pour Judith Butler c’est le genre qui construit le sexe et donc on voit mal comment intégrer les deux éléments suivants : premièrement le développement ultérieur de l’œuf du Caenorhabitis elegans nécessite la disparition de l’ADN mitochondrial chez le mâle, deuxièmement chez l’homme, c’est l’absence du chromosome Y qui autorise le développement de tractus urogénital femelle après un stade d’indifférenciation. Ce qui procurerait d’une part à certains/certaines des arguments à propos de l’idée de compétition et d’autre part de relancer un débat d’une importance capitale à savoir le remplacement du terme séminaire par celui d’ovarium !
Archive for juin, 2016
Pourquoi elle et pas lui ?
jeudi, juin 30th, 2016Une nouvelle définition
mardi, juin 28th, 2016MORT (def) : énonciation des attributs qui distinguent une chose, qui lui appartiennent à l’exclusion de toute autre ((Littré, Gallimard/Hachette, 1967)). Ce n’est pas sans raison que définitif, qui termine une chose, est un mot de la même famille. De même que la mort met un terme à la vie terrestre (ce qui ne peut être mis en doute), de même la définition doit mettre un terme à toute discussion concernant le sens du mot concerné. Or s’il est un mot dont la définition, malgré ce que l’on pourrait croire, évolue avec le temps c’est le mot même de mort. Ainsi distingue-t-on plusieurs morts puisqu’elle peut être dite : médico légale, cérébrale, biologique … Et même en ne considérant que le versant physiologique, on voit qu’il n’existe pas un instant t où cesse toute activité biologique mais une succession d’instants jusqu’à une cessation complète. Ainsi vient-il d’être mis en évidence la persistance de certains gènes jusqu’à quarante huit heures après le décès (Hundreds of genes seen sparking to life two days after death, https://www.newscientist.com/article/2094644-hundreds-of-genes-seen-sparking-to-life-two-days-after-death/?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2016-2306-newGLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS). Si cette découverte s’inscrit normalement dans ce processus de disparition progressive de toutes les fonctions vitales à l’échelle cellulaire, elle pourrait rendre compte de la survenue de certaines néoplasies survenant à partir d’organes greffés. Les explications concernant cette “survie” voire cette “activation post mortem” n’en sont encore qu’à l’état d’hypothèses mais elles ouvrent aussi/surtout un nouveau champ d’exploration tourné vers la vie et non vers la mort. Enfin voici un nouveau critère à inclure dans une définition particulièrement extensible.
La fin et les moyens : un exemple
dimanche, juin 26th, 2016On ne raconte plus la merveilleuse histoire du jeune Joseph Meister et de son sauveur Louis Pasteur. En juillet 1885, contracter la rage signifie la mort parfois même si l’inoculation virale remonte à plusieurs années et qui plus est dans d’horribles souffrances. A ce propos il n’est pas inutile de rappeler qu’au XXI° siècle, il existe encore des foyers de zoonose et qu’une fois la maladie déclarée en l’absence de vaccin, le pronostic reste le même que celui porté il y a cent cinquante ans (si l’on excepte le protocole de Milwaukee). Mondialement reconnu à la fois comme un grand homme de science et comme un bienfaiteur de l’humanité il reste celui qui tordit le cou à la théorie de la génération spontanée. Alors aujourd’hui si l’on revient sur l’épisode de la vaccination qu’il effectua contre la rage (The Rabies Vaccine Backstory, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46107/title/The-Rabies-Vaccine-Backstory/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=30783577&_hsenc=p2ANqtz–BCdxDOKNFPsnnccjnJUrLwJjZjUDxc5zwRcFaSfyv4HDDQbBRj5AGDNpg-HCQvOY09rH4Cr5tmiM3DBVWw9Muq3kTlg&_hsmi=30783577) c’est essentiellement pour réexaminer les circonstances dans lesquelles cette dernière fut pratiquée. A la lumière de ce qui prévaut actuellement, on se pose la question de savoir si une telle attitude est encore possible. En effet il semble bien que la phase expérimentale antérieure n’ait pas été aussi rigoureuse et complète qu’on ait bien voulu le rapporter, qu’il y ait eu quelques falsifications de la part du grand homme, et que pour terminer (mais ça tout le monde en est conscient) la vaccination du jeune enfant rentrait parfaitement dans le cadre d’une expérimentation humaine ! L’article pose une question essentielle : celle du jugement d’une action qui ne peut être dissociée du temps dans lequel elle s’est déroulée et des circonstances qui l’ont induite. Et pourtant on sait qu’il est des jugements qui s’imposent d’où cette seconde question : comment établit-on une frontière entre ce qui doit être fait et ce qui peut ne pas l’être ?
Il ne dort donc jamais !
mardi, juin 21st, 2016Les mois se suivent, ainsi en est-il également des articles dont le centre d’intérêt est cette boite noire aussi dénommée cerveau dont le mystère reste “presque total”. D’après E. Zarifian (1941-2007), qui suivit de près les avancées de l’imagerie médicale, si l’imagerie est bien scientifique, son interprétation est encore à l’étape préliminaire des hypothèses, car si des images se forment quand on demande au patient d’effectuer différentes taches intellectuelles, “voir le cerveau penser n’est qu’une métaphore poétique“. Il n’en reste pas moins vrai que les méthodes s’affinant on peut enfin démontrer que le cerveau de celui qui dort, ne dort aucunement puisqu’il permet toujours la réalisation de certaines taches. Ainsi ne dormirait-on que d’un œil (http://lesveritesscientifiques.com/2016/04/pourquoi-est-ce-encore-vrai) ce qui ferait dire à d‘aucuns qu’il s’agit d’une propriété ancestrale, de celle qui aurait permis aux hominidés de rester sur leurs gardes et donc de réagir au plus vite lorsque l’environnement leur était encore largement hostile et ce d’autant qu’il existe des aires encéphaliques de repos ( http://lesveritesscientifiques.com/2016/03/le-cerveau-et-petri). Mais il n’y a pas que la survie matérielle il y a aussi une survie intellectuelle, de celle qui permet d’apprendre en dormant ( http://lesveritesscientifiques.com/2013/03/dormir-pour-travailler-mieux). Alors que durant l’état de veille, l’influx nerveux traverse le corps cellulaire des dendrites vers l’axone, durant l’état de repos, un cheminement inverse et possible (Study indicates reverse impulses clear useless information, prime brain for Learning, http://medicalxpress.com/news/2013-03-reverse-impulses-useless-prime-brain.html), processus qui permettrait d’effacer les informations “en trop” (?) et qui pourrait également aider à un apprentissage ultérieur. Les deux derniers articles parus (Brain Listens During Sleep, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46320/title/Brain-Listens-During-Sleep/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=30675741&_hsenc=p2ANqtz-_WTldkMK0XV2NY13FENenO8ELPwx7B3N60sBFFNBLn5lgbsqS1qrgMCFNMHAJZM97WtGFc5OjKRWIJpN4I0U45rLDZ2A&_hsmi=30675741, Examining Sleep’s Roles in Memory and Learning, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46305/title/Examining-Sleep-s-Roles-in-Memory-and-Learning/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=30573260&_hsenc=p2ANqtz–ZBfB6rJ-mISD-oDs6KA9paAeXePQg0wOAHzRWyBkbDtYC56fx-vNmax1Eir6-tVSGOXent5-FVCsaNTJgQvuhJxMoxg&_hsmi=30573260) reprennent cette particularité : un état de veille active durant une phase particulière du sommeil : celle du sommeil paradoxal (Mouvements Oculaires Rapides). Pendant cette période, on le sait depuis les enregistrement polygraphiques, il existe également une accélération du rythme cardiaque, ce qui pourrait inviter à s’intéresser plus au rôle du système nerveux autonome. Quoiqu’il en soit le sommeil paradoxal, décrit en 1957 par W. Dement et N. Kleitman (The relation of eye movements during sleep to dream activity: an objective method for the study of dreaming, Journal of Experimental Psychology, 53, 5, 339-346, 1957) pour son rapport avec la période des rêves, n’a pas fini de faire parler de lui. La preuve en est que tout individu privé de rêves a du mal à survivre !
Brevets et innovation pour tous
dimanche, juin 19th, 2016Les Sybarites auraient-ils été les premiers à vouloir breveter, en se basant sur le concept de la propriété intellectuelle ? Certains ont franchi ce pas en proposant comme point de départ, la loi de Sybaris, selon laquelle ” si un cuisinier inventait de nouvelles et succulentes recettes, nul autre de ses confrères n’était autorisé à les mettre en pratique pendant une année, lui seul ayant le privilège de confectionner librement son plat : le but avoué de la chose était d’encourager les autres cuisiniers à se concurrencer dans la confection de mets toujours plus raffinés » (Phylarque de Naucratis, livre 12, chapitre 20, https://fr.wikipedia.org/wiki/Sybaris#Propri.C3.A9t.C3.A9_intellectuelle). Que faut-il comprendre : premièrement, l’invention est propriété de son inventeur pour un temps donné, deuxièmement, elle n’appartient au domaine public que dans la mesure où elle doit être améliorée. Le domaine faisant objet de la publication, Do Patents Promote or Stall Innovation? (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46126/title/Do-Patents-Promote-or-Stall-Innovation-/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=30623356&_hsenc=p2ANqtz–oInFQNA4Oi8AOyYrL-XI0hI2vheZ6Qr9hzOnReDXExb-EzNUPTPWQt9B4LHNtypn4n8N6HZzTgufpCeCA7SchnlRQdQ&_hsmi=30623356) représente en fait un cas particulier du droit à la propriété , celui de la prise de brevet dans le domaine médical appliqué à l’amélioration en diagnostic et thérapeutique. Ce qui est certain, c’est que le gène n’est pas de fabrication humaine et qu’il semble conceptuellement difficile de breveter ce que la nature a mis en place par les processus propres à l’évolution. Ce qui tout aussi certain c’est que les possibles utilisations de chacune de ces découvertes seront toujours le fruit du génie de l’homme et de ce fait susceptibles d’être commercialiser, spécialement lorsqu’une technique suffisamment éprouvée passe dans le domaine de la routine. Le dernier point, tout aussi certain, est que le premier doit par définition se dépasser, et que le second ne peut/doit pas freiner le précédent. On le voit, la voie est étroite pour atteindre et maintenir cet équilibre et comme il n’existe encore aucune démarche commune, ces multiples législations désavantagent aussi bien les chercheurs que les patients.
Bonnes nouvelles
mardi, juin 14th, 2016Après l’ère de l’anthropométrie et ses deux domaines de prédilection, criminologie et eugénisme, voici venue l’ère de la génomique dont on espère vivement qu’elle n’empruntera pas le second. Mais, dans cette optique, il ne faut pas douter que le chemin sera vraisemblablement escarpé. Quand on se souvient qu’avant 1983, la banque de sperme de Graham (généticien/homme d’affaire) se targuait d’avoir 19 donneurs récurrents qualifiés comme génies, on est parfaitement en droit de s’intéresser aux rapports que l’on peut établir entre le projet génome humain mis en place en 1990, dont les premiers résultats ont été obtenus en 2003, et le devenir de l’humanité. Pourtant il est des articles qui pourraient réconforter lorsqu’ils tendent à valider l’ancien adage selon lequel “l’argent ne fait pas le bonheur” (Genetic test predicts your success in life, but not happiness, https://www.newscientist.com/article/2092757-genetic-test-predicts-your-success-in-life-but-not-happiness/?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2016-0906-newGLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS). S’il ne s’agit pas exactement de démontrer qu’il n’existe pas de gènes du bonheur, il est clair que les gènes d’un succès sociétal ne portent pas en eux ceux du bonheur, sentiment de satisfaction durable, d’équilibre parfait à la fois en soi mais aussi entre soi et les autres. Parmi les autres informations on retiendra également une nouvelle qui n’en est pas une : l’importance du milieu, ce dont on ne doutait plus vraiment avec sa double face, bénéfique et délétère, et son intime intrication avec la génomique. En fait il ne s’agit ni plus ni moins que d’un nouvel article à porter au dossier dévolu au principe de causalité !
Mais où va-t-on ?
mercredi, juin 8th, 2016On a du mal à y croire, mais les larves de perche préfèrent se nourrir de microparticules de plastique plutôt que de plancton, quand elles en ont le choix (Plastic Pollutants Can Harm Fish, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46246/title/Plastic-Pollutants-Can-Harm-Fish/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=30283929&_hsenc=p2ANqtz–vPH7Cxq7nmSWv-q2gUY5MwTBo3ZNzDtVR3UZJ1YnPruyKXV9HzzpeGdLs8mtU484QgOGUZHfATtHu6xCwxGfDCq2WDQ&_hsmi=30283929, Microplastics stunt fish growth and alter behavior, http://cen.acs.org/articles/94/i23/Microplastics-stunt-fish-growth-alter.html) ! Que leur arrive-t-il ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a toutes les raisons de s’inquiéter. Bien sûr, on pourrait imaginer coloniser le sixième/septième continent par un nombre infini et infiniment renouvelé de larves de perches ! Mais pourquoi donc les poissons penseraient-ils que ces microparticules de plastique leur apporteraient un plus énergétique ? On se perd en conjectures ! Si l’on imagine volontiers qu’une campagne publicitaire bien menée, peut attirer des adolescents vers une nourriture décrite abusivement comme bénéfique, on voit mal une situation identique pour la classe poisson (Pisces). Pourtant ceux-ci ne cessent d’étonner, le poisson archer (Toxotes jaculatrix) ne peut-il pas reconnaître une figure humaine (Fish can recognize human faces, study shows, https://www.sciencedaily.com/releases/2016/06/160607080356.htm), l’anguille électrique (Electrophorus electricus) saute hors de l’eau pour attaquer ses proies (Fish Out of Water, http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46261/title/Fish-Out-of-Water/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=30383244&_hsenc=p2ANqtz-8IE_KSadkQIXQq_FhoUv9-7Tq6qbdwOmsy4pKbPxQRPaokG355pxiCNXPft6gCpRAmSUydLQ9E9orqELa_vDJKO07d2A&_hsmi=30383244http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/46261/title/Fish-Out-of-Water/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=30383244&_hsenc=p2ANqtz-8IE_KSadkQIXQq_FhoUv9-7Tq6qbdwOmsy4pKbPxQRPaokG355pxiCNXPft6gCpRAmSUydLQ9E9orqELa_vDJKO07d2A&_hsmi=30383244), la raie) quant à la raie manta elle aurait conscience d’elle -même (Si belle en ce miroir, http://lesveritesscientifiques.com/2016/03/si-belle-en-ce-miroir/) ! Alors dans ces conditions, est-il encore de bon goût de faire des poissons d’Avril ?
La climatologie en cause …. avant l’heure ?
mardi, juin 7th, 2016On imagine volontiers que des relevés climatologiques quantifiés n’ont pu apparaître qu’avec l’utilisation du thermomètre, le premier connu ayant porté le nom de Galilée en hommage éponyme au grand homme. D’abord peu faciles d’emploi, parce que basés sur la dilatation de l’air, puis plus tard parce qu’esthétiques, des thermomètres (approximatifs en terme de mesure) ont été reconstitués pour le plaisir des yeux ; des sphères de couleurs variées se déplaçant dans un liquide incolore en fonction de la température ambiante. Il existe aussi un champ plus restreint que celui de la climatologie, celui de la météorologie, certes plus ancienne mais au combien consultée, tant il est vrai qu’il n’a jamais été inutile d’avoir quelques idées sur ce qui risquait de se produire aussi bien en ce qui concerne les cultures ou les déplacements qu’ils soient pacifiques ou guerriers. Aujourd’hui où il est de bon ton d’insister sur le grand prédateur humain, grand méchant loup de la nature, fossoyeur de toutes les espèces animales et végétales, et premier acteur des dérèglements climatiques, pourquoi ne pas s’arrêter sur la survenue d’un évènement ancien dont la cause vient d’être décryptée (Mongol hordes gave up on conquering Europe due to wet weather? https://www.newscientist.com/article/2090335-mongol-hordes-gave-up-on-conquering-europe-due-to-wet-weather/?cmpid=NLC%7CNSNS%7C2016-0206-newGLOBAL&utm_medium=NLC&utm_source=NSNS). Connus pour leurs conquêtes, pourquoi les hordes mongoles se sont-elles brusquement arrêtées en 1241/1242 dans les plaines de Hongrie ? Politique, résistance des autochtones, il semblerait plutôt, que le responsable en soit le climat ! Trop de pluies pour que les chevaux trouvent une herbe suffisamment grasse pour une alimentation saine donc performante pour continuer la conquête entreprise. Une anecdote ? Non, une donnée supplémentaire qui vient s’ajouter aux informations écrites, plus crédibles que lorsqu’elles sont orales. Non, parce que l’on sait depuis longtemps (Léonard de Vinci, les cernes des arbres) lire dans l’âme des arbres. Il est donc juste de rappeler que la tasséomancie est largement moins performante que la dendrochronologie. Mais il est vrai, aussi, que les enjeux ne sont pas les mêmes !
Pour éviter le faux départ !
mercredi, juin 1st, 2016Quand la société se vante d’être de mieux en mieux connectée, la triste réalité d’une non connexion en est d’autant plus inattendue et par voie de conséquence, difficile à gérer. S’il est vrai qu’il faut savoir où l’on va, c’est aussi la question la plus difficile à poser parce qu’il se peut que l’on n’ait pas de réponse, comme il se peut que les réponses soient multiples. C’est en particulier le cas lorsque l’étudiant qui a terminé son cursus universitaire aborde le monde du travail. Si l’on peut étudier pour le simple plaisir de la connaissance parce que ” … l’homme a naturellement la passion de connaître …” peut aussi survenir une obligation d’action inscrite dans une exigence d’un réel. Cette obligation d’action est adaptée quand elle s’exerce sur sa cible qui se doit d’être harmonieusement inscrite dans le temps et dans l’espace. Toute la difficulté de cette étape, dont il vaut mieux qu’elle soit indispensable, tient dans le fait qu’elle correspond in fine au passage entre le monde des Idées et le monde du Sensible. Si l’épistémologie apprend à tenir compte d’une certaine relativité temporelle dans le monde des Idées, il n’en reste pas moins vrai que le monde du Sensible se caractérise par le fait qu’il est en perpétuel devenir, d’où une impréparation qu’il convient de minimiser. C’est le sujet de cet article Making the Most of School (http://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/45880/title/Making-the-Most-of-School/&utm_campaign=NEWSLETTER_TS_The-Scientist-Daily_2016&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=29841410&_hsenc=p2ANqtz–VSqYY82SBEnMos-QY4GYGdP98ESnmT7Nm1uTWkemv7hyVAr9TGke1EN1XilFK2OONx-tVp97ctyjKJTNHnUBR5ngUMA&_hsmi=29841410) qui met l’accent sur les actions à mener mais déjà à un niveau que l’on pourrait qualifier de supérieur. Se pose alors la question de savoir si cette préparation ne pourrait pas venir de plus loin tout en tenant compte du fait que plus tôt peut aussi être trop tôt !