Mathusalem a, dit-on, vécu 969 années solaires : il avait pour père Hénoch, 365 ans et pour fils Lamech, 777 ans ! A l’évidence il s’agissait d’une famille, où les hommes, ce qui est plus rare, dépassaient facilement les cents ans ! L’homme a toujours espéré une longue vie et ce d’autant plus que ce ne devait pas être le cas à l’aube de l’humanité. Maintenant que l’espérance de vie s’est considérablement améliorée, il existe de par le monde un certain nombre de centenaires, certains ayant même dépassé ce nombre respectable d’années. D’où la question « Mais comment font-ils ? » Comme le suggère la Bible, il existe des familles caractérisées par leur longévité, d’où l’idée qu’il existe des gènes spécifiques dont une certaine version du BPIFB4 ferait partie (The secrets to extreme longevity may be hiding with nuns… and jellyfish) mais pas que … En effet il se pourrait bien que les conditions de vie ne soient pas à négliger comme en témoignent les congrégations religieuses de nonnes ce qui constitue une piste sérieuse à explorer. Mais comme il existe aussi des animaux remarquables il faudra également se pencher sur une autre population, celles des méduses qualifiées d’immortelles, pourtant sans rapport avec les précédentes ! Mais alors quelle serait la limite atteignable ? Dans ce domaine qui pourrait faire suite au précédent, les avis divergent (We’re nowhere near reaching the maximum human life span, controversial study suggests). Peut-être parce que les résultats sont obtenus par modélisation et qu’ils ne sont pas le fruit d’une étude basée sur des faits observés, reproduits, vérifiés selon la méthode expérimentale chère à Cl. Bernard !
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Comment choisir la bonne recette
mardi, avril 4th, 2023Hors d’âge
lundi, août 27th, 2018
« Les conseilleurs ne sont pas les payeurs » Pourtant lorsqu’un conseil repose sur le bon sens ce pourrait probablement ne pas être le cas. C’est la réflexion qui vient à l’esprit quand on lit les deux articles suivants (l’ordre importe peu, encore que !): Longevity examined: an ancient Greek’s very modern views on ageing (https://www.nature.com/articles/d41586-018-05986-1?utm_source=briefing-dy&utm_medium=email&utm_campaign=briefing&utm_content=20180820) et Impact of Healthy Lifestyle Factors on Life Expectancies in the US Population (https://www.ahajournals.org/doi/abs/10.1161/CIRCULATIONAHA.117.032047). C’est en lisant le second que l’on ne peut que reconnaître la justesse des propos du natif de Pergame, à tel point que l’on ne peut que s’étonner de l’affirmation selon laquelle c’est un ancien grec qui aurait eu des idées modernes sur le vieillissement ! Pourquoi ne seraient ce pas les secondes qui devraient être qualifiées d’anciennes ? Qu’est-ce qu’une idée moderne ? Une idée qui romprait avec l’époque à laquelle elle est exprimée ? Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une des formes que peut prendre la rupture épistémologique chère à G. Bachelard. Par ailleurs les idées ne sont pas modernes quand elles sont reprises plusieurs siècles plus tard ! En fait il ne s’agit ni plus ni moins que d’idées qui se situent en dehors du temps. Inaccessibles aux découvertes, transcendantes et non immanentes, elles tendent à toucher au plus près ces vérités dont la quête est l’un des moteurs de vie de l’homme. Et quand il s’agit du vivre mieux on ne peut qu’applaudir et œuvrer à les propager car le mieux vivre ne peut que s’inscrire dans la recherche d’une vie bonne au sens des anciens.
