Un article en forme de question « existentielle » : Do our observations make reality happen? La réalité est-elle en dehors du sensible ou appartient-elle au sensible ? Est-ce l’observateur et ses mesures qui définissent la réalité ou le sensible n’est-il qu’un des chemins de la réalité ? La faute en incombe à la physique quantique. Selon la physique classique la position, la vitesse, le devenir d’un objet peuvent être connus. Selon la physique quantique qui s’intéresse à l’infiniment petit, c’est impossible ! Le problème réside dans la probalistique des valeurs données aux mesures du système considéré. De ce fait, la réalité impose l’interaction observateur/objet, mais pour cette raison met en place UNE réalité celle qui s’attache au dit observateur ! D’où l’idée d’un chemin à travers LA RÉALITÉ. Si l’on est en droit de s’interroger sur la multitude des réalités qui seraient alors possible d’envisager il est plus important de s’intéresser au rôle de l’observateur. Ainsi la réalité serait bien celle que l’homme expérimente quotidiennement, un sensible à son échelle. Une comparaison pourrait être faite avec la prise de décision, qui n’est jamais qu’un chemin parmi tous ceux qui se présentent au moment t. Le philosophe pas plus que le physicien n’est à même de définir ce qu’est la réalité fondamentale, néanmoins ils peuvent s’accorder sur le rôle de l’observateur, indispensable puisqu’il est celui qui mesure et vit la dite réalité.
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Nature fondamentale de la réalité
dimanche, juin 15th, 2025Le nouveau « Cogito »
dimanche, février 2nd, 2020
Sans doute ne sera-t-il « jamais » possible de quitter cet amour qu’a l’humanité pour la scientifisation. Si Aristote en fut l’un des premiers piliers, il n’en fut pas et de loin le dernier. La science du XVII° siècle est triomphante et Descartes appuie sa recherche de certitude sur le doute méthodique. Ce n’est pas un septique car c’est justement ce doute qui prouve son existence. Est-ce bien vrai ? Aujourd’hui certains pensent autrement et s’appuient pour ce faire sur la branche quantique de la physique (What is quantum cognition? Physics theory could predict human behavior. https://www.livescience.com/quantum-like-model-of-decision-making-proposed.html?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=9160&utm_content=LVS_newsletter+&utm_term=3192375&m_i=5VZMgR5tnrzQ%2B0tkjsrJSol6er4NOTZ6m6hhsTJT1aueHvgtkXOZrjNIBN1u9a7KBOlX%2Bfrg13E7K3OTrKb4jp780rwxo8GZ1YBDT7o55G ). Pour aborder plus simplement la cognition quantique on se réfèrera au chat de Schrödinger dont on a bien compris qu’il peut être à la fois mort et vivant .. Si l’expérience montre combien la décision finale d’un individu est imprévisible et inconnue, la cognition quantique pourrait à terme être capable d’expliquer l’irrationalité du comportement humain ! C’est la raison pour laquelle il devient urgent de changer le « cogito ergo sum » pour le concept d’enchevêtrement (intrication) quantique !
Micro/Macro/Réalité
samedi, décembre 7th, 2019
Afin d’ajouter à la polysémie du terme « réalité », on parle aujourd’hui de réalité virtuelle (!) et mieux encore de réalité augmentée (!!). Pas sûr que Platon, Kant, ou Lacan s’y retrouvent. Si la simplicité n’est pas de ce monde, l’accord s’est néanmoins fait sur l’existence de ces deux échelles que sont la « macroscopie » le visible, et la microscopie « l’invisible » quand on considère la vision non augmentée par l’ajout d’un appareillage. Cette notion d’échelle revêt toute son importance dans le domaine de la physique, puisque les lois de la mécanique quantique (infiniment petit) et celles de la physique classique (macroscopie) ne semblent pas s’accorder. A la précision et l’unicité des mesures de la seconde répond la variabilité et l’aléatoire de la première : « principe de correspondance » (Bohr) et principe d’incertitude (Heisenberg). D’où la question fondamentale : que devient la réalité dans ces conditions ? (Do We Live in a Quantum World?, https://www.livescience.com/do-we-live-in-quantum-world.html?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=10766&utm_content=20191201_LS_Essentials_Newsletter+-+adhoc+&utm_term=3192375&m_i=he3i6CQfJZgUM9G0kulzO7e44YNUSMyjDe0WKBulxcKgHSoi9mxqdWi00VrNIxm_rWZlalLaaXj7Oxoi5SNVPF_eH48kuy5JhB ). En effet lorsque c’est l’obervateur qui fixe la mesure, la réalité devient un produit de la conscience observatrice et peut-on dire que l’acte d’observation devient créateur de réalité ? C’est alors qu’intervient une autre question tout aussi importante puisqu’elle concerne l’observateur. Qu’en est-il lorsque celui-ci est un photon (Objective Reality Doesn’t Exist, Quantum Experiment Shows, https://www.livescience.com/objective-reality-not-exist-quantum-physicists.html?utm_source=Selligent&utm_medium=email&utm_campaign=10421&utm_content=20191124_LS_Essentials_Newsletter+-+adhoc+&utm_term=3192375&m_i=he3Mz8nA0XJKlRgrZs49LlxN1iC8pqlBhPV4BS1bOPiFeNCi6T2Dw_QI_l6zH8cdTTuPOMpq44fhEMOBwH1xKP_FVliwTwtUhe) ? Certainement la réalité objective est un oxymore !
Genèse d’une question
lundi, septembre 3rd, 2018
Sujet de nombreux propos, Schrödinger peut être considéré à juste titre comme l’un de ceux qui posent des questions insolubles pour le commun des mortels mais également celui qui tel Prométhée voit avant. Pour commencer, chacun sait que l’animal préféré de ce scientifique, a savoir le chat, n’a pas fini d’intriguer par sa capacité à être sous plusieurs états simultanément. Bien sûr, pour ce faire, il existe un impératif : considérer le monde à l’échelle quantique ce qui n’est, à l’évidence, pas celui dans lequel vit le tout un chacun. Intrigant certes, mais certains sont néanmoins à même de comprendre ce « paradoxe ». Par contre, poser une question à laquelle personne n’a encore pu répondre depuis la nuit des temps : »Qu’est-ce que la vie ? » est encore plus stimulant par la provocation quelle suscite (Schrödinger’s cat among biology’s pigeons: 75 years of What Is Life?, https://www.nature.com/articles/d41586-018-06034-8?WT.ec_id=NATURE-20180830&utm_source=nature_etoc&utm_medium=email&utm_campaign=20180830&spMailingID=57273680&spUserID=MTUyNTcxOTczMTcwS0&spJobID=1464018327&spReportId=MTQ2NDAxODMyNwS2). C’est en effet régulièrement que sa formulation s’impose comme une évidence et l’on est en droit de s’interroger sur le pourquoi de l’occurence de l’évènement. Quand Schrödinger pose « ingénument » la question , l’époque, 1944, est aux remises en question scientifiques qu’elles relèvent de la biologie, de la physique quantique, de la chimie tandis que concomitamment s’agrègent les bouleversements que subit l’humanité. Ainsi en un temps t différents cheminements viennent ils à se télescoper de telle sorte que l’acuité de la question peut être comparée au phénomène de nucléation qui fait apparaître de premiers germes cristallins présentant une structure ordonnée dans un milieu non organisé. Aujourd’hui pas plus l’un que l’autre ne sont encore parfaitement expliqués ! D’où la question » Comment nait une question ? »
Qu’est-ce que la vie ?
mardi, septembre 1st, 2015
La question a été posée en 1944, par Erwin Schrödinger, dans une publication éponyme. La question reste d’actulaité et peut-être encore pour longtemps ! En tous cas elle est de nouveau soulevée dans l’article, Good Vibrations (http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/43553/title/Good-Vibrations/) et se termine de façon attendue par un point d’interrogation. Il n’est cependant jamais inintéressant de reposer une même question à la lueur d’acquisitions pour s’autoriser de nouvelles hypothèses. En faisant abstraction de l’aspect religieux et/ou spirituel, on pourrait se satisfaire de la définition proposée par la NASA : » La vie est un système chimique auto-entretenu capable d’évolution darwinienne« . Les lois (principes) de la thermodynamique abouties au début du XX° siècle se trouvent rapidement confrontées à la physique quantique et Schrödinger explique les résultats de la génétique de l’époque par la mécanique quantique. Il utilise le terme de code pour expliquer le rôle des gènes, ce qui est particulièrement innovant à cette date et le fera qualifier de père de la génétique, comme s’il avait pré-vu ce qui allait être démontré car selon lui « … Les génes ont une structure moléculaire organisée, qu’il nomme « cristal apériodique » et qui de ce fait doivent suivre les lois quantiques … « . En avançant dans la connaissance moléculaire des systèmes vivants, on s’explique mieux encore le comportement quantique de la vie dans d’autres domaines que celui de la génétique. Mais si ici, surgit une nouvelle question, savoir comment peut se maintenir ce comportement qui devrait disparaitre au sein de la cellule vivante, la persistance d’un équilibre subtil et délicat devient alors la marque distinctive de la vie, celle qui différencie l’organisme vivant de la matière inanimée. CQFD.
