Comment ça fonctionne est une question fréquente quelque soit l’âge de celui qui la pose. Il n’y a pour y répondre que deux possibilités : soit le désassemblage des parties de l’ensemble est possible soit il ne l’est pas. Dans l’arbre décisionnel cette seconde option éteint la poursuite tandis que la possibilité d’un réassemblage ouvre un autre champ celui de la conformité de l’ensemble réassemblé à l’ensemble natif. Chez l’homme l’intrication structures/rôles relève du défi, c’est la raison pour laquelle les études ont depuis longtemps requis de nombreuses entités vivantes à partir desquelles on pratique avec constance le raisonnement analogique selon lequel : A est à B ce que C est à D. Même si ce raisonnement ne peut être adopté pour toutes les situations, il est évident qu’il a été largement exploité chez l’homme, en particulier en ce qui concerne l’étude des fonctions supérieures. Il est vrai qu’il existe une autre possibilité, celle de constater la responsabilité d’une structure dans la disparition d’une fonction comme il peut en exister dans certains processus pathologiques ou traumatiques. Mais la relation une structure/une fonction s’est souvent avérée simpliste et il reste bon nombre de zones d’ombre. L’article Stressed Rodents Make Different Choices (https://www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/51905/title/Stressed-Rodents-Make-Different-Choices/&articles.view/articleNo/51905/title/Stressed-Rodents-Make-Different-Choices&utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2018&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=61280131&_hsenc=p2ANqtz-_un8j2dNq4IcobMPiLBYd82NAbdVKcn34X16KyhHG6kC_w7FZGaFLMdLgWCOl73MvDczjymruooYzEgzL19zqXxGTCOw&_hsmi=61280131) tente de répondre à une question sans frontière, celle du choix quand on se réfère à la définition des psychologues celui du «conflit coûts-avantages». C’est la gente murine, déjà bien connue de l’homme qui la met depuis longtemps dans des situations qu’il éviterait de s’imposer à lui même, qui a été mis à la tâche. Un rat/une souris en situation de stress chronique prendra (prendront) ultérieurement des décisions plus risquées que normalement. L’étude expérimentale se double de l’étude de syndromes déficitaires humains et d’imageries fonctionnelles plus modernes. Les bonne vieilles recettes sont donc encore d’actualité, ce qui valide les plus anciennes conduites selon le même protocole tandis que les questions restent les mêmes, les résultats pourront-ils être secondairement appliqués à l’homme ?
Relativement peu employé, le terme « erreur de conjonction » répond pourtant à une expérience courante dont on sait peu de choses alors même qu’on la pratique pourtant régulièrement et ce ne sont pas les conjonctions de coordination qui sont en cause ! Que l’on en juge grâce à l’article, Place your bets for a white Christmas (
Si le choix est consubstantiel à la nature humaine encore n’est-il pas exempt d’un certain nombre de questions parmi lesquelles, comment et pourquoi choisir. Souvent associé à la formule : choisir c’est renoncer (attribuée à Gide ?) il s’en dégagerait un parfum d’autant peu engageant qu’il peine à masquer l’incertitude fondamentale de l’acte en lui-même. Sujet de nombreuses réflexions concernant en particulier la liberté et la subjectivité lorsqu’il s’agit du choix d’un individu, qu’en est-il du choix lorsqu’il concerne un groupe ? Quand on sait que choisir, c’est aussi assumer une incertitude, dans la mesure où jamais ne pourra être établie une liste exhaustive des risques tout autant que des avantages qui en découleront. L’article Science for peace (